Le Musée de l’Horlogerie et du Décolletage

        Le Musée de l’Horlogerie est un lieu passionnant, esthétique, ludique… Des objets d’horlogerie, de mesure, d’usinage sont tellement bien présentés que chacun peut en apprécier la valeur, la beauté.
        Le musée est installé dans une partie des locaux de l’ancienne usine  Carpano et Pons. Ces collections proviennent de l’ancienne école d’horlogerie créée en 1848 avec des travaux d’élèves, elle s’est enrichie d’oeuvres plus anciennes et continue avec des réalisations actuelles.

        Dès le début du XVIIIe siècle, Cluses et ses alentours ont travaillé pour l’horlogerie suisse. Les paysans avaient certes énormément de travail une grande partie de l’année mais l’hiver les sollicitait peu… Cette fabrication de petites pièces d’horlogerie palliait ce manque d’activité et fournissait un complément financier.  C’était un vrai travail artisanal. Les techniques évoluent, la fin du XIXe siècle a vu arriver la mécanisation. L’industrie évolue vite et la vallée de l’Arve a toujours su s’adapter et participer à l’évolution industrielle : décolletage, micromécanique, plasturgie…
        Quand on regarde les grosses maisons clunisiennes, on voit vite qu’elles ont un entresol et beaucoup sont occupés par une machine. Les ouvriers pouvaient ainsi compléter leur salaire en fabricant des pièces à la maison ou c’était les femmes à la maison qui faisaient ce travail.
       L’industrie actuelle de la vallée de l’Arve n’est donc plus l’horlogerie mais une industrie innovante de haute précision.
      Outre le musée de l’horlogerie, Cluses à le lycée de l’horlogerie (qui est un lycée du décolletage), des centres de formation de divers niveaux.

Le site du musée de l’horlogerie :
http://musee.2ccam.fr/

L’histoire du musée, du décolletage et bien d’autres informations :
http://www.decolletage-usinage.fr/histoire-creation-musee-horlogerie-decolletage-cluses.php


CLUSES, traces blanches

        Que pensez-vous en voyant les grands traits blancs (ou jaunes, orangers, roses, selon les fantaisies du soleil) qu'on aperçoit parfois dans le ciel ?
          Est-ce qu'elles sont laissées par des avions ?
          On ne peut savoir s'ils partent ou arrivent et de toutes façons ils viennent de quelque part et y retournent ou vont ailleurs ou plus loin.

         J’aime imaginer les passagers. Tant de situations différentes ! Ceux qui voyagent par "obligation", pour leur travail en prenant des airs ennuyés ; ils somnolent, la tête sur le côté, ne daignant plus regarder les nuages défiler sous leurs pieds comme s'ils avaient tout vu, jamais rien rêvé, n'agissaient que par nécessité (affaires, argent, politique) ; ceux qui ont l'habitude, se déplaçant pour leur agrément et quelques petites affaires personnelles, ils sont chez eux, envahissent l'espace (surtout sonore), rient ou dorment comme à la maison ; que dire des familles rendant visite à leur famille lointaine ? ceux-là connaissent déjà les lieux, les gens, ils savent où ils vont, ils ont dans leurs bagages les gâteaux préférés de la grand-mère, les livres que cherchent des neveux, les petites choses qu'on trouve ici et pas là (peu importe quel ici et quel là) ; les touristes en groupes bruyant, inquiets et qui harcèlent leur guide, excités à l'idée de leur prochaine découverte prédigérée par les tours-operators ; les solitaires, ceux ou celles qui ont rêvé un voyage et le font en se demandant s'il n'aurait pas mieux valu gardé leur rêve mais dont le cœur se serre à la seule pensée qu'ils ne l'auraient peut-être pas fait si…
          Il doit y en avoir bien d'autres encore ! Les médecins, chirurgiens qui vont soigner des malades dans des lieux perdus, les trafiquants à l'air très propret, polis, très neutres, tellement neutres pour passer pour monsieur ou madame tout-le-monde, qu'on pourrait croire des premiers de la classe vérifiant leur cours de géographie en grandeur nature ; les baroudeurs vrais ou faux grands voyageurs, sacs à dos, casquette et gros souliers…
         Et ceux qui regardent les autres (ce que chacun peut faire) en imaginant n'importe quoi, chacun selon son propre vécu. On peut passer ainsi agréablement le temps et cela peut être très drôle si l'on a l'occasion de faire connaissance avec telle ou telle personne rencontrée en avion….
         Et les grandes traces blanches, jaunes ou roses continuent de s'effilocher dans le ciel, sans nous laisser deviner si les avions partent ou arrivent.
          Ces grands traits qui étonnent disparaissent tels les nuages, emportant nos rêves.
Ils reviendront et nos rêves avec.
          Mais....
          Cirrus de jet-strean (qui annoncent une détérioration du temps)
          Cirrus et cirrostratus ?
          Leurs noms sont si beau qu'ils ne nous empêcheront pas de râver !


Soleil couchant

        Très souvent, et surtout en l'hiver, les couchers de soleil sont impressionnants, absolument flamboyants ; nul besoin de passer par "photoshp" ou autre pour avoir des effets spectaculaires !
          Ce petit mot, juste pour le plaisir de vous en montrer un.