LANILDUT
De son nom breton : Lannildud (formé d’un mot breton et d’un autre gallois) signifie : l’ermitage d’Ildut. Ildut était un saint gallois du Ve siècle, il fut
le fondateur du monastère de Llanilltud Fawr (Glamorgan) avant d’arriver en Bretagne.
Lanildut a retrouvé se qui avait été autrefois sa richesse : le goémon utilisé comme engrais (détrôné par les engrais chimiques) mais actuellement goémon et diverses
algues utilisés comme gélifiant ou épaississeur redeviennent une richesse… Lanildut est ainsi devenu le premier port goémonier d’Europe ! Malheureusement les goémons et algues semblent régresser…
Les goémons et le tourisme font vivre ce bourg et ses limitrophes, maintenant ainsi la population sur place.
J’ai été impressionnée de voir les barques ou plutôt de petits bateaux spécialisés dans cette récolte arriver chargées de verdure brunâtre de la mer rapidement
transférée dans des camions les amenant je ne sais où pour devenir donc gélifiant ou épaississeur…
Le site est magnifique, coloré, vivant. Je n’ai pas vraiment visité Lanildut mais ce fut un bien bel aperçu !
Le site de la mairie :
http://www.lanildut.fr/
De grands travaux présentés sur Ouest-France :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanildut-29840/lanildut-le-port-de-l-aber-ildut-poursuit-sa-mue-5840899
Visiter Lanildut :
https://www.france-voyage.com/villes-villages/lanildut-8992.htm
Pour les randonneurs :
http://rando29.free.fr/randonnees/Lanildut_15km/Lanildut_15km.php
PLOUGONVELIN, la Pointe Saint Mathieu
Une très jolie route depuis Brest. Elle ondule sous un beau soleil d’été au travers d’un paysage verdoyant (et oui, c’est un peu idyllique…mais on est en
Bretagne !). De nombreuses maisons sont étonnantes (pour nous) avec leurs toits argentés et plongeants comme pour les protéger des embruns. Des jardins bien fleuris.
Nous arrivons à Plougonvelin ou se trouve un phare. Je n’en ai jamais visité et en rêve depuis longtemps. Ces édifices sont un peu magiques. Du sommet, la
vue doit être superbe. Leur lanterne aide (ou aidait) les bateaux à s’orienter… et puis, surtout, il y a les légendes… le gardien de phare seul, tout en haut, avec les vagues éclatant aux pieds
de la bâtisse et toutes les histoires de marins, de naufrages, de miracles...
Mais il n’y a plus de gardien de phare. Les lanternes tournent toutes seules… (ou presque) finies les légendes (mais il y a toujours des naufrages !).
La première vision du littoral est impressionnante : des rochers tout noirs (de minuscules algues ?), une mer aussi bleue que le ciel ! mais qui ne s’y
mélange pas ; l’eau transparente comme celle d’un lagon (que je n’ai jamais vu qu’en photo…). Si le littoral est comme ça, je comprends que des chemins en fassent et en font encore le tour,
surplombant la mer d'Iroise..
Nous allons d’abord voir un mémorial dédié aux marins morts pour la France pendant la guerre de 1939-45. Je n'aime pas ce genre de lieux
mais il ne faut pas oublier, alors... On y voit un vieux fortin. Il est aménagé en cénotaphe. Le lieu est sobre et des photos de marins y sont exposées. Une stèle évoquant la tristesse et la
douleur d'une femme devant la mer si dangereuse pour les hommes. Deux canons. Des plaques en hommage aux morts en service commandé, péris en mer ou morts en mission de sauvetage en mer. Cet
ensemble de mémoire a été édifié en 1927 à l'initiative de l'amiral Guéprate (alors député du Finistère). C'est sûr que tout cela amène à réfléchir ! Mais de cette esplanade, on a aussi une vue
magnifique sur tout le littoral. C'est impressionnant !
On aperçoit une vigie. Je ne connaissais pas cela. En fait, ce sont des instruments de
surveillance de la mer, comme ça, sur la côte. Une balise aussi, un peu au large.
Nous suivons un chemin qui ondule, un peu en hauteur, jusqu’au phare. Là, il n’y a pas que ce grand phare tout blanc et rouge mais aussi une
petite chapelle, une croix de pierre à côté et les vestiges d'une ancienne église abbatiale.
Le lieu est saisissant. Plus de toiture, plus de vitraux, de statues, d’ornements. Seulement des murs nus. La pierre. Mais leurs formes, leurs découpes, leurs
ouvertures, des niches restent. On les voit encore plus que si l’église était intacte… Le soleil entre. On marche sur la terre. Pas de bancs, plus rien, que l’essentiel peut-être. Elle a été
construite au XIIe siècle (vraisemblablement à la place d'une autre église qui elle aurait été bâtie au VIe siècle à l'initiative de Saint Tanguy). L'histoire n'affirme pas mais la légende dit
qu'elle a été construite pour abriter la dépouille (ou une relique) de Saint Mathieu qui aurait été tué en Egypte quand il était parti évangéliser l'Ethiopie et la Perse. Pendant plusieurs
siècles, elle a été très importante et une ville active s'était développée autour. Puis c'est devenu un village et l'église n'est plus que vestiges. Pourtant, chaque 1ier dimanche d'août, un
pardon y est célébré amenant ici beaucoup de monde.
Puis, visite du phare, construit en 1935 et sa puissante lanterne portant à 55km... 36m de hauteur. La montée d’escaliers en colimaçon (très beaux), l’arrivée à la lanterne puis la sortie sur la coursive. Vue superbe sur la mer et toute la région ! La visite n’est pas libre, il y a donc un guide, charmante jeune femme qui explique un peu le fonctionnement d’un phare et nous fait remarquer les restes d’un édifice qui fut l’ancêtre du phare. D’ici, on voit en effet une sorte de tour carrée qu’on a écourtée… parce qu’elle gênait pour l’édification du phare actuel…
Un tour par la petite église avec ses ex-voto, c'est la chapelle Notre Dame des Grâces (XVIe siècle mais reconstruite en 1861). Elle a énormément de charme avec son statuaire naïf, ses quelques bancs, sa belle charpente comme une barque inversée. ici l'on peut lire ceci "ici, l'air salin a buriné le tuffeau de Normandie... Le granit breton a mieux résisté..." Comme quoi, l'église ne fait pas fuir le chauvinisme !
PAYS D'IROISE :
WIKIPEDIA :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pointe_Saint-Mathieu
Stations Nouvelle Vague :
http://pfinouvellesvagues.com/
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La Mer d'Iroise et Pointe Saint Mathieu
Chapelle Notre Dame des Grâces
Vestiges de l'abbatiale
Phare Saint Mathieu
Mémorial
Le Conquet
C’était là une bien belle visite pendant ce court séjour en Bretagne !
Le Conquet a une particularité en France : c’est la ville continentale la plus occidentale (je ne dirais pas le plus “à l’ouest” car cela pourrait prêter à
confusion :)
Cette commune de plus de 2 500 habitants est pour majorité continentale mais son territoire comporte quelques 9 îles (que je n’ai pas visitées) : l’île aux
Chrétiens, l’île de Litry, de Trielen, de Quéménès, de Béniguet, de Balanec, de Bannec, de Mogol et celle Lédénes de Quéménés
Son nom vient également de sa géographie : conque pour une anse maritime sûre, propice aux activités portuaires et ceci depuis au moins le Moyen-Age (il s’appelait
alors Lochrist et n’est devenu Le Conquet qu’en 1790). Le lieu a été habité depuis la préhistoire, pendant l’Antiquité, à l’époque romaine. Il a également dû se défendre de nombreux assauts de la
part des Anglais.
C’est maintenant un port paisible et industrieux, la pêche aux poissons et surtout aux crabes et ses activités associées, sa station de sauvetage en mer, son
industrie, le commerce et le transport de passagers (près de 200 000 par an). Bien sûr, même si l’activité vient essentiellement de la mer, de nombreux exploitants agricole font également vivre
la commune. Le tourisme n’est pas à négliger (la population triple pendant la saison estivale).
Une jolie région où nous aimerions bien retourner !
Histoire du Conquet et de ses édifices :
http://www.infobretagne.com/conquet.htm
Histoire du Conquet et vue d’ensemble :
http://www.leconquet.info/wp-content/uploads/2017/06/04.2-DIAG-PATRIMONIALCRPS-20-10-16.pdf
Un blog particulièrement intéressant sur Le Conquet et ce qui s’y rapporte :
http://recherches.historiques-leconquet.over-blog.com
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