Préparatifs

            Ce sera pour nous un voyage au Cambodge cet été 2008. Ce n'est pas, dit-on, la meilleure saison parce que c'est la mousson mais ne fait-elle pas partie de la plupart des régions d’Asie ? Elle l'a façonnée autant que la chaleur, le vent, les humains qui y vivent. Alors, pourquoi pas ? Et puis, nous n'avons pas le choix : 2 semaines de vacances imposées en août par nos employeurs respectifs..., une semaine à Noël... Pour partir le plus longtemps possible, il n'y a donc que cette période : août. Plus tard, peut-être, des voyages en d'autres saisons..

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        Les billets d'avion ont été achetés fin octobre à la période où les prix sont les plus bas. Contrairement à ce qu'on entend généralement dire, ce n'est pas sur internet que nous avons trouvé les meilleures conditions mais dans une agence Nouvelle Frontière (à Annemasse) qui offrait un tarif inférieur à ceux proposés par le même voyagiste sur int ernet... Cherchez l'erreur !


           Les visas sont prêts aussi. Le consulat du Cambodge les délivre très rapidement. Ils sont valables 3 mois pour un séjour d'un mois.


          Il faut vérifier les carnets de vaccinations, préparer une petite pharmacie (sans être parano, ne soyons pas pour autant imprudents !), voir si l'on retrouve les clefs des valises et les codes… A part ça, ne pas emporter grand chose.


          Il peut être prudent de scanner les passeports et les visas, la carte de crédit (si on en prend une), d'assurance, les billets d'avions, les ordonnances médicales (si on en a), la preuve d'achat des travellers car il y a les n° qui peuvent s'avérer utiles en cas de vol ou de perte. Quand on est 2 que chacun ait ses propres papiers et copie des siens et de ceux de l'autre ; ces documents rangés ailleurs que les originaux (ça peut paraître évident mais sur le vif, ça ne l'est pas forcément !).


           Les guides du Routard et le Lonely Planet ont également été achetés début novembre. Ils sont très utiles.

         En ce moment, nous cherchons un hôtel à Phnom Penh afin d'être tranquilles à l'arrivée (le voyage sera sûrement un peu pénible car il y a 2 escales : à Frankfort et à Singapour). Si celui que nous trouverons s'avère agréable, nous y resterons pour les séjours à Phnom Penh, si non, nous changerons. Il est également pratique d'avoir un taxi à l'arrivée, de ne pas avoir à chercher. La plupart des hôtels offrent ce service (payant ou inclus dans le prix des chambres).Il faut attendre d'avoir reçu 2 ou 3 réponses pour choisir. La lecture des guides est donc très utile ! Sur les forums, les avis sont aussi intéressants mais parfois très divergents. Chacun ses goûts !
                     

            Nous ne connaissons le Cambodge ni l'un ni l'autre, aussi, ce sera une découverte commune.

          J'aime me documenter avant le départ mais pas trop afin de garder des idées floues et d'être surprise. Les temples d'Angkor, bien sûr, qui semblent si divers, ce temple en haut d'une falaise accessible après avoir monté 400 marches... le train de bois, les forêts, des grillons grillés... et autres étrangetés (pour nous), un grand lac, un fleuve dont le cours s'inverse avec la montée des eaux. De quoi rêver !
 

              Voilà. Même si mon travail ne me pèse pas, j'avoue commencer à être impatiente !


Carte et parcours

           Comme d'habitude, quelques projets de parcours et en réalité des itinéraires variables...


            Nous n'avons entr'aperçu que quelques petites montagnes du Cambodge (il faudra donc y retourner pour voir les vraies régions montagneuses). Une majeure partie du pays est composée d'une plaine très plate. Cela m'a beaucoup étonnée ! Des centaines de kilomètres de plaine.
 Mais les routes que nous avons suivies nous ont permis d'admirer de beaux et divers paysages (même si les palmiers à sucre et bananiers sont omniprésents !), de rencontrer des gens et de goûter une cuisine fine et variée, toutes sortes de fruits.



Arrivée à Phnom Penh


Phnom Penh - Siem Reap et Angko
r (bus) 320 km

Siem Reap - Battambang (parcours fluvial)
 environ 5h

Battambang - Phnom Penh (bus) 295 km


Phnom Penh - Kampong Cham
 (bus) 127 km

Kampong Cham - Kratie (bus) 82 km


Kratie - Phnom Penh (bus) 158 km


Avion ! Avion ! Avion !

       Pour ce voyage au Cambodge, contrairement à ceux pour le Viet Nam, nous n’avons pas eu de vols directs.
            Aussi, le 2 août tôt le matin, un ami est venu nous chercher à la maison et nous a déposés à l’aéroport de Genève-Clointrain. Petit café avec lui pour bien se réveiller et nous sommes partis vers notre file et notre attente ; lui rejoindre sa famille pour une semaine de travail avant leurs propres vacances.
            Je ne comprendrai jamais pourquoi on demande aux passagers d’arriver à l’avance puisque quasiment tout le monde est en avance donc... tout le monde attend… Mais bon…
         C’est avec la Lufthansa que nous rejoignons Francfort. Il y a du monde mais l’embarquement est fluide. Ce n’est pas un gros avion (un Boeing 707). Nous avons le plaisir de découvrir le petit déjeuner allemand : sandwich charcuterie, pain noir compact et humide, saucisse presque sèche dans deux sachets, barre de céréales, gâteau, jus de fruit.. ouf ! un café !

           Le ciel est superbe ! les alpes toujours aussi belles.
          Arrivée à Francfort où changer d’avion s’avère simple : accueil et renseignement efficaces dans l'aéroport.
           Attente. Toujours attendre. Les avions vont si vite qu’il faut bien perdre du temps entre deux !
        L’embarquement pour Singapour est amusant (enfin…) : les passagers sont appelés par catégories : 1ière, affaires, familles puis les autres par séries de numéros de sièges… c’est un homme qui annonce et tient un panneau en hauteur. Cela pourrait faire penser à un dessin animé !

        Et c’est le long vol avec Singapour Airlines. Jolies tenues pour les hôtesses, costume classique pour les stewards. L’accueil est aimable ; les serviettes chaudes puis une boisson suivent le décollage. C’est toujours pour moi un moment magique ! Le top des manèges ! Je prendrais bien l’avion juste pour les décollages et atterrissages ! 11 h de vol à manger, boire et dormir.
           Singapour. Le choc. Un superbe aéroport sobre et élégant, pratique et clair. J’avoue que je l’appréhendais un peu mais il est plus facile de chercher son terminal ici qu’à Roissy ! Pourtant c’est tellement plus grand ! La signalétique est très lisible, les déplacements simplifiés par les "travelors" (des tapis roulants très stables où l’on peut marcher rapidement sur des centaines de mètres ; je n’ose pas dire kilomètres…) et le "skytrain" (un train aérien rapide et silencieux qui permet d’apercevoir la ville). Cela donne envie d’y faire un séjour… Le terminal pour Phnom Penh est comme un petit salon (en comparaison avec les autres). Quelques personnes attendent, tranquillement assises. Un petit avion est sur le tarmac. C’est celui que nous allons prendre par Silk Air (qui est la compagnie locale asiatique de Singapour Airlines). C’est un petit Airbus A320 qui décolle bizarrement : il monte, se stabilise, redescend légèrement et monte à nouveau… Là aussi petit déjeuner (asiatique et très bon avec son plat de poulet au riz, fruits, café).

             Beau temps avec un ciel légèrement trouble.
             Phnom Penh !
             Le touffeur nous saisit.
            Quel enchantement de se sentir ainsi enveloppés ! On se croirait revenu dans le ventre de sa mère ! Serait-ce cela la magie de l’Asie ? Nous donne-t-elle l’illusion de retourner à notre devenir initial ? Mais, plus prosaïquement, je n’aurais pas cru être si heureuse de sentir à nouveau cette chaleur humide sur ma peau (j’ai eu les mêmes sensations pour les 2 voyages au Viet Nam).
            En route pour l’hôtel réservé depuis la France (le Sari Rega Guest House dont je vous parlerai plus loin). Il manque une valise que nous récupèrerons en fait le lendemain matin.
            Plusieurs tuc tuc devant la porte mais nous aimons marcher et rejoignons le taxi.