De Phnom Penh à Kampong Cham

        La route de Phnom Penh à Kampong Cham est belle (il suffit d’être sortis de Phnom Penh, avoir dépassé le rond-point où tout bloque !). Puis un grand pont enjambant le Me Kong, le large fleuve au niveau si variable ! Mais la pluie nous a accompagnés quasiment tout le long… Bon, ça a son charme. Les paysages sous un voile de pluie sont particulièrement enchanteurs. (encore une fois, peu de photos car celles que j’ai prises en roulant sont souvent bougées et les vitres du bus teintées...).

        C'est sur ce parcours que nous avons eu un arrêt-pipi en pleine campagne ; c'était plutôt marrant de voir les gens s'égailler dans les prés, derrière les arbres...


          Un panneau "interdiction de doubler"... On peut se demander comment il faudrait car vu le trafic, à part de passer par-dessus les autres, il n'y a guère moyen ! Vélos et motos peuvent à la limite "s'arranger" là-dedans ! Mais globalement, ça se passe bien.

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Kampong Cham

      Nous arrivons à Kampong Chan en début d’après-midi. Des tuk tuk sont à l’arrêt du bus. L’un d’eux nous conduit à l’hôtel que nous n’avons pas réservé mais en août, il y a toujours de la place ! Comme il est très sympathique (le conducteur), nous convenons de faire des balades avec lui dans les jours suivants.


        Les bagages posés à l’hôtel, nous allons faire un tour en ville.


        Ce qui nous étonne de prime abord, c’est la largeur de la rue principale (une grande avenue avec en son centre un espace aménagé en bande verdoyante, fontaine, lampadaires, large trottoir de chaque côté, bancs, de grands ronds-points parés de sculptures diverses ou autres décorations) également le peu de circulation : quasiment pas de véhicules, tant auto que motos ou tuk tuk (où sont passés les quelques uns qui attendaient à l’arrêt de bus ?). Chose particulière aussi : les banques ; sur un carrefour on peut en voir une sur trois des angles… Ca fait beaucoup !

       Nous nous dirigeons vers de plus petites rues et arrivons à un marché couvert aussi bien approvisionné que tous les marchés que nous avons vus dans le pays ! nourriture, tissus, produits d’hygiène et de beauté, quincaillerie, droguerie etc. Nous nous arrêtons dans la rue pour manger quelques desserts variés (toujours aussi bons les uns que les autres !). Cette petite rue débouche en suite sur une large place bordée par des immeubles coloniaux vétustes. Une autre, plus large, rejoint le bord du Me Kong… toujours aussi beau, aussi boueux et rouge, transportant toujours des bateaux ; des barges, des branches, se laissant enjamber par des ponts ; ici, le pont Kizuna (offert par le gouvernement japonais) s’étire longuement, en ondulant, de temps en temps une gloriette et, de l’autre côté, une tour rose et blanche faisant penser à un minaret.

        Pendant le séjour à Kampong Cham, nous faisons plusieurs balades à pieds ou en tuk tuk : Vat Nokor, Phnom Pros et Phnom Srey, les plantations d’hévéas, les alentours de la ville où nous verrons la fabrication des pâtes, les villages de pêcheurs, les rives du Me Kong et les promenades nocturnes à pieds sur le grand pont.


        Je crois que c'est la seule ville où nous avons vu un petit parc d'attraction : quelques manèges dans la verdure...

        Kampong Cham est la première ville de cette région agricole qu’est la province du même nom.

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Le pont Kizuna

        Le pont Kizuna qui franchit le Me Kong à Kampong Cham fut le premier construit au Cambodge. Ses plus de 1 300 mètres ondulant au-dessus du fleuve reliant par la route le pays d’Est en Ouest pour la première fois.
        L’inauguration en 2001 (après 3 ans de travaux) a amené ici une dizaine de milliers de personnes.. La réalisation de ce grand projet a été possible grâce à un don de 56 millions de dollars par le gouvernement jalonnais…
        Ce pont très large permet la circulation des piétons sur des trottoirs et petites plates-formes ainsi que celle des motos, vélos, voitures, autobus, camions (et parfois animaux car les chevaux sont encore utilisés pour certains transports de marchandises). Nous sommes souvent allés y promener le soir ou en journée car, malgré un trafic parfois intense, c’est un endroit agréable d’où l’on voit la vie sur les berges du fleuve.

Infos techniques :
https://structurae.info/ouvrages/pont-kizuna

L’inauguration :
http://sources.asie.free.fr/repertoire/francophone/voyage/cambodge-daire.htm

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La tour de guet

           Cette tour est cite remarquée à Kampong Cham pour sa couleur rose et son style moresque qui serait un choix architectural car les Chams musulmans sont nombreux dans cette province. Mais une erreur est souvent commise : elle est prise pour un phare, ce qu’elle n’était pas vraiment ! On l’appelle également l’observatoire français.
              Elle a été construite au début des années 1920 par et pour les producteurs de caoutchouc français. En effet, souvent les plantations d’hévéas et usines étaient “visitées” par des voleurs car la production puis transformation du “lait” de ces arbres était très lucratives ! Il a donc été décidé de surveiller cela avec l’aide de la province, du gouverneur. Un système fut donc mis en place : si l’on approchait des plantations par le fleuve, un projecteur s’allumait et prévenait ainsi le gouverneur…
         L’intérieur et l’extérieur ont été restaurés en 2005. Nous y étions en 2008 mais, je ne sais pas pourquoi, nous ne sommes pas montés au sommet de cette tour auquel on accède (d’après ce que j’ai lu) par des escaliers qui ressemblent plutôt à “un ensemble d’échelles” et d’où l’on a une large vue sur la ville et ses environs.
            La tour de guet est toujours ouverte et son entrée est gratuite.

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Vat Nokor

      Une particularité cambodgienne assez courante : des lieux de culte contemporains dans des sites anciens, en l'occurrence angkoriens ; ici, une pagode toute neuve au milieu d'un ensemble du XIe siècle… Le contraste est si grand ! Mais peut-être faudrait-il arriver à se représenter ces vestiges tels que furent les temples : en polychromie.
        Nous sommes venus ici, à Vat Nokor, avec le même tuk tuk qui nous avait conduits à Phnom Pros et Phnom Srey. Nous y sommes arrivés en début d’après-midi.

           Il faisait beau temps.

          Un très grand nombre de stupas, de périodes diverses sur la gauche en arrivant. Puis un grand espace herbeux et mouillé où paît un bœuf noir (il sera là tout l’après-midi), puis, c’est un alignement de sculptures et enfin les portes. Toujours les portes d’Angkor aux piliers sculptés et linteaux couverts de bas-reliefs. Passée la porte, on arrive non pas dans une cours mais dans un espace entre les murs d’enceinte autour du temple central. De chaque côté, la représentation d'un personnage avec un grand bâton devant lui. On continue vers les galeries couvertes. Des pierres brutes ou sculptées, sombres, des murs tenant encore bien debout mais des linteaux parfois abîmés. Puis, au bout d’une galerie, j’aperçois des couleurs, oh ! bizarre. J’avoue que, même si j’avais lu qu’une pagode avait été construite au milieu d’un ancien site, la vision de ces couleurs vives au bout de ce couloir de pierres anciennes aura quand même été un choc. Plus je m’en approchais, plus j’étais étonnée. Je m’arrête. Le grand espace couvert de tapis, l’autel avec ses bouddhas et tissus flamboyants, les piliers rouges et or, les peintures aux murs et au plafond comme des bandes dessinées sur fond bleu vif racontant des moments de la vie de Bouddha… Même si maintenant je m’y attendais, j’ai quand même reçu un choc ! Des personnes étaient là et ont vu mon hésitation. Je pense qu’elles doivent être habituées à voir les gens saisis… Toujours la même amabilité. Je suis restée un moment. Puis j’ai continué ma visite et pris des photos. En me retournant, j’ai vu d’autres aspects de cet anachronisme : un superbe linteau était posé devant des peintures murales contemporaines, un pilier rouge et or jouxtait une colonne sculptée. En sortant, j’ai eu le plaisir de rencontrer deux chats, pas tout-à-fait tigrés mais plutôt ocellés, roux clair. Peu familiers, ils ont un peu posé (mais comme chacun son tour)

        Etienne m’a rejointe et nous continuons la visite ensemble. Plusieurs murs d’enceinte sont séparés par des espaces assez larges et herbeux. C’est curieux de se croire tantôt à Angkor tantôt dans la pagode de n’importe quelle ville moderne. Le contraste est omniprésent. En faisant le tour du bâtiment le long de la dernière enceinte, on peut voir à chaque point cardinal, au fond d’une galerie ancienne, un bouddha contemporain qui a reçu ses offrandes d'encens et de fleurs…
        Nous nous dirigeons vers la sortie où de petits miaulements attirent notre attention ; quelques chatons sont là, ils semblent apeurés et sont plutôt maigres, des blancs et tigrés. Ils nous suivent pour passer la porte. Une jeune femme nous appelle pour nous proposer d’aller la voir danser mais je suis préoccupée par les chats. Malheureusement, et je le sais, je ne peux rien pour eux… Quand nous entendons de la musique, nous allons dans sa direction. La jeune femme est là, des enfants et adolescents. Ils sont comme elle en tenue de danse simple. Ils danseront et nous assisterons à un bien joli ballet coloré, vif et gracieux. Cette jeune femme est professeur de danse pour l'association Bouddhism and Social Development Association (Kampuchea's Kids Project) qui s’occupe de l’instruction et de l’apprentissage d’enfants et adolescents pauvres de Kampong Cham pour leur apprendre des métiers d'art et d'artisanat. (voir dans "divers")
        Après le spectacle nous retournons vers l’entrée rejoindre le conducteur du tuk tuk. Le bœuf noir est toujours là à paître tranquillement.

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Au bord du Me Kong

        En revenant de visiter la plantation d’hévéas et l’usine de caoutchouc, nous avons fait une pause sur les bords du Me Kong. Au Cambodge, le Me Kong prend un tout autre aspect que celui que nous avions vu au Viet Nam.

        Le conducteur du tuk tuk nous a proposé cet arrêt car il aime bien cet endroit et y vient pour ses loisirs avec ses amis manger du poisson séché, boire une bière et passer un moment au bord de l’eau.
         Nous avons mangé des sortes de beignets, du poisson tout rouge, bu une bière et sommes allés au bord de l’eau... là, contrairement à ce que doivent être les après-midi animés de notre conducteur, tout était calme. Le long de la route, de petits restaurant préparent ces plats de poissons (dont beaucoup seront vendus en ville), derrière les restaurants, de l’espace, des enfants qui s’amusent et des gens qui vaquent à leurs occupations quotidiennes. Après cette seconde rangée de petites constructions, c’est le fleuve. Les pêcheurs sont là avec leurs grands et légers balanciers ; les scènes sont très belles.
        Un peu plus loin, des enfants jouent près de l’eau, vers les piles du pont. Nous restons ici encore un moment, juste à regarder, bavarder un peu. L’endroit est particulièrement agréable. Puis nous retournons à Kampong Cham.


        A l'entrée du pont à gauche, en contre-bas, est plantée une "tour" rose aux fenêtres bordées de blanc. C'est un ancien point de régulation de la circulation fluviale datant de l'époque coloniale. Elle a été construite par les Français. Maintenant, elle n'est plus utilisée et a un aspect curieux, au bord de ce large fleuve sur lequel la circulation des bateaux, bien qu'encore présente, a beaucoup diminué (à cause de l'amélioration des routes).

           A la saison sêche, un pont de bambou permet également le trafic des véhicules mais nous étions à Kampong Cham pendant la mousson et en cette période...plus de pont, il sera reconstruit plus tard. Il en va de même chaque année...

 

Images du pont de bambou :

https://structurae.info/ouvrages/pont-en-bambou-de-kampong-cham/photos

 

Disparition du pont de bambou :

http://www.cambodgemag.com/2016/05/kampong-cham-vers-la-fin-du-pont-de.html

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Phnom Pros et Phnom Srey, temple aux 2 collines

        Peut-être est-ce parce que le Cambodge est un pays en majorité de plaines que toute colline devient sacrée et à plus forte raison quand il y en a deux voisines…
        A quelques kilomètres de Kampong Cham, se trouvent deux collines ; un temple sur chacune d’elle. Une colline des hommes (la plus petite et la plus grande, celle des femmes. Des légendes racontent les bonnes raisons de cet état de fait.

 

Un lien pour la légende (mais il y en a d'autres) :

http://blog.wamtour.com/legendes-du-cambodge-les-pagodes-de-phnom-pros-et-phnom-sret-dans-la-province-de-kampong-cham/

        Le tuk tuk nous a déposés au bas de grands escaliers menant au temple. Les singes ont élu domicile ici : ils s’épouillent les uns les autres très tranquillement, assis sur des murets, ils courent et sautent à qui mieux mieux et font un raffut pas possible, grimpent aux poteaux !
        La construction n’est pas très ancienne. A mi auteur des escaliers, on est face à une scène mythologique kitchissime ! Mais cela a un certain charme. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises kitch, l’étape suivante sera l’apothéose !

        Nous arrivons sur une vaste esplanade. Un petit emplacement avec quelques dieux et leurs montures sur notre gauche, en face un peu sur la gauche, une grande pagode, complètement à gauche comme un petit campanile ; sur la droite, trois petits bâtiments dont je ne connais pas l’usage. En faisant le tour de la pagode, on trouve à l’arrière un grand stûpa blanc. Nous revenons sur nos pas et entrons dans la pagode dont les murs (comme la plupart du temps) sont peints de scènes de la vie de Bouddha en couleurs vives. Toujours l’urne à côté de l’autel.

        Quand nous en ressortons nous sommes surpris par un grand bruit creux de ferraille. C’est un singe qui tente d’escalader un des grands poteaux se trouvant habituellement devant les pagodes. Il a beau s’agripper et sauter, il n’est pas arrivé à monter jusqu’en haut ! (c’est peut-être lui, énervé par ses échecs, qui a mordu un enfant visitant Phnom Pros avec sa famille un moment plus tard…)

            Puis nous avons pris un chemin de terre menant à l’autre colline. Un peu de marche sous le soleil, ça fait du bien ! De la marche sur une belle terre rouge où nous rencontrerons des paysans avec leurs vaches, des enfants rentrant de l’école, des hommes à moto (ça a l’air comme ça, mais il n’y avait pas grand monde) puis ce sera la montée des escaliers. Longue. Parmi le feuillage des arbres. De temps en temps, des lieux de repos sont aménagés depuis lesquels la vue est belle, un banc de pierre sur un petit balcon couvert… Nous arrivons au sommet où se trouve une pagode de taille moyenne, au décor assez sobre. Devant elle, un bassin, de petits autels, des fleurs, les deux poteaux élancés, font un décor doux et paisible. D'ici, la vue sur la campagne est très belle avec toutes ses nuances de vert !

          En redescendant, des échappées entre les arbres laissent apercevoir l’autre colline et sa pagode.
          A Phnom Pros, une autre partie du site, en contre bas, est à voir. Nous nous y arrêtons après notre retour de Phnom Srey. En y arrivant, nous sommes surpris d’entendre… France Inter. Si, si, relayée par radio Phnom Penh.
          C’est ici que nous atteignons le comble du kitch. Mais peut-être ne l’est-ce qu’à nos yeux occidentaux ? Je ne sais pas. Mais, il y a de quoi être surpris ! Ca fait penser à un parc d'attraction, on ne serait pas surpris de voir des chevaux de bois ! Statuts proprettes, couleurs vives, ambiance sucrée. Un Walt Disney bigot. Le long des allées, des statues polychromes représentant les généreux donateurs avec à leurs pieds un panneau indiquant leur nom et la somme donnée, puis ce seront un grand bouddha doré couché, deux vagues copies toutes roses de temples d’Angkor, des senettes de la vie rêvée de Bouddha représentées par des statues bien jaunes, bien dorées, bien blanches et enfin la bibliothèque… toute rose, au toit paré de pâles copies de têtes de Bouddha de style Bayon !!!!

        A part son style, la bibliothèque est agréable et intéressante. En effet, de nombreux livres en plusieurs langues sont à lire ici et les personnes y travaillant sont très aimables.
                   Derrière le bouddha couché et doré, les cellules des moines forment un jardin paisible.

 
        Les gens qu’on croise sur l'ensemble du site sont avenants. Nous avons bavardé avec l'homme qui écoutait France Inter, sommes restés un moment avec une femme qui vendais de la canne à sucre pressée, des jus de fruit et quelques autres boissons en canettes, nous sommes fait accoster par un vieil homme qui a voulu se faire prendre en photo.
         Après cette longue visite, nous avions bien mérité un bon repas ! Mais c'est cet après-midi là que nous sommes allés au Vat Nokor.

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Un petit tour dans la campagne

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Pnom Pros Hotel

        L’hôtel Phnom Pros n’est pas très joli. Il veut en imposer de l’extérieur avec ses coursives blanches qui zigzaguent devant les fenêtres des chambres et portes-fenêtres des couloirs, sa façade rose avec des creux et des avancées… Mais quand on entre, le hall est sombre, les murs ternes ; en face de l’entrée, un large escalier au carrelage également terne mène aux étages ; une grosse sculpture de bois presque noir trône entre les escaliers et la réception, elle-même en banque de bois sombre… L’accueil est poli mais froid.
        Si escaliers et couloirs sont très très larges,, les chambres sont très petites ; on nous en montre une au premier étage puis une autre au deuxième, c’est celle que nous avons choisie. Elle n’est donc pas grande mais correctement aménagée et la climatisation fonctionne bien, réfrigérateur, placard, petite salle-de-bain, tv, bouteilles d’eau gracieusement renouvelées chaque jour, le tout pour 12 dollars. Les personnes travaillant dans les étages sont, elles, très aimables. Nous avons donné du linge à laver, résultat parfait et meilleur marché qu’ailleurs mais les femmes de chambre doivent faire le repassage presque par terre... dans les larges couloirs !
           Le petit-déjeuner est servi dans la grande salle du restaurant. Ici, comme à l’hôtel, l’accueil est poli mais froid. La majorité des clients semble être des Cambodgiens travaillant dans la région pour affaire ou autre, ils sont parfois accompagnés d’étrangers et d’interprètes. Quelques touristes aussi. La cuisine est très moyenne. Les petits-déjeuners cambodgiens ou continentaux acceptables.
         En conclusion, hôtel sans charme, pas très sympa mais confortable et pas cher. (très convenable pour quelques jours ; il y a sûrement mieux mais nous n'avons pas cherché)