Le Bihar

        Le Bihar est une plaine fertile de céréales et cultures maraichères. Sa très forte population en faisait le deuxième état des Indes mais il a été divisé en 2 états distincts depuis 2000 : le Bihar et le Jharkhand. Il est traversé par des rivières qui lui donnent un sol fertile. Des montagnes himalayennes aux nord. Sa capitale est Patna.
        Mais pour moi, ce que j’ai retenu du Bihar lors de notre passage en 1976, c’étaient ses routes et maison et la ville de Gaya, Bodhgaya…
      Toujours les routes indiennes si particulières d’alors : pas très larges mais 2 voies où voitures ou camions pouvaient se croiser (sauf si des camionneurs circulant en sens inverse s’arrêtaient tranquillement pour bavarder… et de chaque côté, les voies de terre rouge où circulaient les piétons, les chars à boeufs, les éléphants, les dromadaires, les cyclistes etc, ce trafic si particulier des Indes, cette conduite automobile aussi : regarder devant (pas sur les côtés, par derrière : devant !
        Mais notre route continuait vers Puri.
        Nous nous sommes arrêtés à Bodhgaya…


Bodhgaya

         Nous avons passé une journée à Bodhgaya, en allant à Puri car on passe par le Bihar, c‘’est à environ 250 km de Bénarès
        Il y a dans cette ville un ensemble de temples bouddhiques, dont la Mahabodhi. C’est le lieu bouddhique le plus important puisque c’est là que le Bouddha a eu l’Eveil.

        Le premier de ces temples avait été érigé au IIIe siècle avant JC par l’empereur Ashoka. Mais les temples actuels sont des Ve et Vie siècle et ont été restaurés au XIX. Ce sont des constructions faites de briques.
        C’est là qu’est l’arbre Bo, l’arbre au pied duquel le Bouddha a eu l‘Eveil. !C’est une repousse de l’arbre originel). Dans ses branches, des pièces de tissus flottent au vent, déposées là par les croyants, comme pour rapprocher leurs prières de dieu (même si le Bouddhiste n’est pas une religion déiste…). Une balustrade blanche faite de pierres sculptées forme un espace dégagé tout autour. Sur des pierres seraient les empreintes des pieds de Bouddha.
        Il s’agit d’un figuier des bamyans (ficus benghalensis). Ses racines aériennes retombent, se plantent dans le sol et font ainsi de nouveaux arbres. Ces ficus atteignent jusqu’à 30 m de hauteur (et celui de Bodhgaya est très très grand !).
        Je crois que ces lieux ont beaucoup changé ! Des temples bouddhistes ont été construits dans tous les styles, selon l’origine géographique des constructeurs… Curieux que certains bouddhistes du monde n’aient pas su se contenter de la présence forte qu’on peut ressentir en ces lieux que le Bouddha a habités.

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