Dans cette rubrique de nombreuses photos sont de mauvaise qualité... elles ont été prises en 1977-1978 et pour la plupart avec un polaroid. Elles ont subi les affres du temps....


Ile de Kish

           Une saison d’hiver sur l’île de Kish…
        C’est par une annonce parue dans le Journal l’Hôtellerie que des collègues et moi-même avions trouvé ces postes. Nous étions quatre et travaillions alors à Divonne les Bains, dans l’Ain.
          Nous étions très impatients de découvrir cette île ; c’était la première fois que nous allions travailler à l’étranger.
           Travailler en Iran…
         Je connaissais déjà le pays continental pour m’y être arrêtée plusieurs fois au cours de deux voyages en Inde, en voiture, en 1973-74 et 1975-76. Mais cette saison d'hiver 1977-78 allait se passer sur une petite île du Golfe Persique.
         Le Shah d’Iran avait pour projet de faire de cette île un centre touristique de luxe destiné essentiellement à la cours d’Iran et aux émirs du golfe.
          Pour cela, il avait fait appel à des sociétés du monde entier :
-  assainissement et désalinisation de l’eau : des Israéliens,
-  la sécurité : des Canadiens,
-  l’hôtellerie : des Français,
-  le casino : des Anglais,
-  appelés en cours de saison pour compléter l’hôtellerie : des Portugais,
-  architectes : Iraniens, Anglais, Français,
-  literie anglaise,
-  argenterie française.
          J’en oublie bien sûr !
         Malheureusement, pour l’hôtellerie, avoir fait appel à PLM pour gérer ce qui aurait dû être un palace, il y avait erreur ! Car, même si PLM savait gérer des hôtels °°°° d’aéroports ou centre ville de grand passage, l’hôtellerie de luxe leur était complètement étrangère. Le personnel avait pourtant été recruté dans de bons établissements de Dauville, Nice, Monaco etc et des élèves de l’école hôtelière de Strasbourg.


Shayan Hotel

        Le Shayan Hotel était un très bel hôtel, une architecture sobre, moderne, venue du style persan. Des couleurs identiques à celles de l’île : le bleu de la mer et le beige lumineux du sable. 250 chambres au mobilier moderne, balcon, climatisation ; des mezzanines au dernier étage, restaurent.
        Devant l’hôtel, côté plage, des bungalows, une piscine.
        Plantation de belles pelouses tout autour, un super luxe sous ce climat ! et pire, il y a eu une invasion de chenilles….
       A proximité, le casino. Là aussi une architecture osée et belle (je trouve qu’il ressemblait à une soucoupe volante…).
        Plus loin, un ensemble de villas (je les ai décrites ci-dessous dans “une saison d’hiver au soleil” car le personnel les a habitées quelques temps en attendant les logements prévus à cet effet). Pour les rejoindre, on passait par de beaux jardins, des allées joliment ornées de portiques, éclairées discrètement ; des palmiers ; certains grands arbres vénérables ont été conservés et donnaient beaucoup d’ombre.
        Egalement terrains de tennis, un autre restaurent, les villas de la famille impériale et autres.
        Un aéroport avec liaison kish-Paris par concorde et autres avions.
        On pouvait croiser le Shah d’Iran et la Shabanou qui était une personne très accessible.
       La clientèle était composée essentiellement de personnes de la cour. Je dois reconnaître avoir rencontré là beaucoup de simplicité. C’était impressionnant de voir des enfants trilingues (je pense tout particulièrement à un petit garçon qui devait avoir 7 ans parlant bien sûr farsi mais aussi français et anglais…).
        J’oubliais ! Quant aux aléas de cette saison : les architectes avaient carrément omis les offices sur chaque étage… Ils devaient croire que le travail se faisait sans matériel….
       J’ai pu voir sur internet des sites montrant l’île actuelle ; on dirait bien que l’élégance initiale a fait place au clinquant ! Parfois inspirés de l’architecture du début, les nouveaux bâtiments paraissent un peu lourds et quant à l’hôtel Darius… colonnades, “copie” de Persépolis (mais sans la grandeur d‘alors !) on est dans le kitch (et ce n‘est pas un jeu de mots !), Le Shayan Hotel fait pâle figure avec tout ses petits carreaux bleus qui ont disparu de ses murs et pas restaurés…
        Je ne sais pas si j’aurai la possibilité ou l’envie d’y retourner (mais cela m’amuserait bien !).

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Une saison d'hiver au soleil...

        Ma foi, la saison s’est quand même bien passée. Le personnel de l’hôtel et autres secteurs était aimable et qualifié pour la plupart mais le travail mal organisé (en tout cas, en ce qui concernait les étages). L’ouverture a été folklorique ! La veille de l’arrivée des clients, la moitié du personnel (pas seulement ceux des étages) a passé une grande partie de la nuit à finir les chambres qui n’étaient pas prêtes à cause du manque de matériel ou de matériel inapproprié et de retard dans les livraisons…
        Nous avons pu profiter de cette petite île un peu pelée, habitée par des pêcheurs que tous ces changements ont du déranger… (et ne sûrement rien leur apporter !).

          Ce qui m'avait choquée, c'était une sorte de palissade sur la gauche de l'hôtel et de sa partie extérieure jusqu'au rivage, qui "cachait" la vue vers le village, comme pour cacher ce luxe aux yeux des plus pauvres...
        Mais la vie sur une île isolée n’est pas toujours agréable malgré les baignades sur de belles plages naturelles, des promenades dans un paysage sauvage et un climat assez chaud (Noël à la piscine en plein air). Les soirées sont longues et on se laisse vite prendre à « faire la fête » puis simplement à prendre l’apéritif et tout ça est de plus en plus alcoolisé…
        Et puis, ça a été pour moi (et sûrement pour la plupart d’entre nous) l’occasion de prendre l’avion pour la première fois ! Et là, j’ai été enchantée ! Sensations fantastiques ! Même si l’avion m’a paru trop grand (un 747 affrété pour le personnel depuis Roissy qui commençait à mettre en place les tunnels d’embarquement). C’est sûr qu’on a arrosé ce premier vol au champagne Veuve Clicot (pour un charter, il était bien approvisionné !).

        En ce qui concernait le travail, nous pensions que ce serait intéressant car il s’agissait de faire l’ouverture d’un palace, en Iran, sur une île. (je dis « nous » car nous étions quatre qui travaillions ensemble depuis deux saisons à Divonne les Bains à aller à Kish pour cette saison d’hiver).
          On peut toujours rêver !
        Intéressant, ça l’a été. Particulier surtout. Le matériel qui n’arrive pas dans les délais, qui ne correspond pas à ce qui aurait été nécessaire. Mais il faut dire que beaucoup de choses étaient absurdes : pourquoi avoir voulu faire venir les produits d’entretien de France ? Il y en avait d’excellents en Iran… Cela nous aurait évité en les attendant de faire le nettoyage avec des morceaux de mousse d’emballage en guise éponge, de faire travailler des Iraniens à brosser à la main les moquettes. Tout était ainsi à l’avenant. Le travail n’était pas bien organisé puisque organisé par des personnes qui avaient l’habitude des chaînes hôtelières plus que de l’hôtellerie traditionnelle (gouvernante générale et certaines gouvernantes d’étage) et la plupart du personnel des étages (dont je faisais partie) venaient d’hôtel de luxe et non pas de chaînes hôtelières où il faut travailler… comme à la chaîne, ce qui ne peut pas donner un très bon résultat.
        Mais la saison ne s’est quand même pas trop mal passée ; l’ambiance générale n’était pas mauvaise. Pourtant, nous étions deux à ne pas avoir postulé pour la saison suivante !
          Tous les travaux étaient en retard : résultat, le personnel a été logé dans l’hôtel même… Belles et élégantes chambres spacieuses, climatisées, tv, terrasse, salle de bain en marbre, grands placards… (il a été bien regrettable de constater que certaines personnes avaient là un comportement de cochons !) Ce n’est que peu de temps avant l’ouverture que tout le monde a déménagé ; non, pas dans les locaux prévus pour le personnel (qui n’étaient pas encore prêts !) mais dans les villas destinées aux clients…. Là, c’était encore mieux qu’à l’hôtel. Une villa pour quatre personnes. Ces villas étaient très belles, d’une architecture sobre, moderne, inspirée du style arabo-persan. Un superbe résultat ! L’intérieur bien conçu : au rez-de-chaussé, une entrée, un petit cabinet de toilette avec douche et wc sur la droite, sur la gauche ; une cuisine équipée avec réfrigérateur, plaques de cuisson, nombreux rangements pratiques, passe avec volets vers la salle à manger ; une très grande pièce avec une partie salon et une autre repas, meubles Knoll, linge de maison de qualité, jardin privatif avec pelouse et bougainvilliers multicolores, tout très beau. A l’étage, deux chambres non adjacentes, salle de bain, balcons. Je crois que nous y sommes restés jusqu’à fin février. Finalement, nous avons aménagé dans les logements du personnel. C’était en fait de petits bungalows mitoyens, en rez-de-chaussée prévus pour quatre personnes : deux petites chambres, une kitchenette avec équipement simple mais pratique, une salle de bain, une grande pièce salon-coin repas… La seule chose manquait à ces logements, c’était un peu de verdure. Mais bon, vu le climat, c’est logique qu’il n’y ait pas eu pelouse et bougainvilliers et autres arbres comme pour les villas des clients…

         Les loisirs étaient limités mais pour moi, ça suffisait. J’avais apporté plusieurs livres (la Pléiade fait merveille pour les voyages : petit volume, poids réduit et beaucoup à lire) ; mon ami avait sa guitare. Nous avions acheté une bonne chaîne hi fi au bazar pour "expatriés" et un cable relié à un balai sur la terrasse tenait lieu de bonne antenne pour écouter une radio françaçse... Les plages étaient grandes et donnaient l'illusion d'être vierges. La mer très belle. On n'imaginait pas qu'on était sur une eau qui portait tant de pétroliers et bateaux militaires ! Le détroit d’Ormuz n’était pas loin. Il était très agréable d'aller pique-niquer pendant les jours de congé (les cuisiniers prévoyaient toujours de bonnes choses à manger et à boire, mon souvenir n’en est pas précis mais je sais que c’était très bien préparé ! Merci à eux !).

          Baignades, piques-niques, visites aux bazars du village, celui des expatriés, celui des clients "le Civic Center qui accueillait des boutiques de Van Cliff et Arpell's, Guy Laroche, Porthault, Sherrer etc et... des tapisseries d'Aubusson, luxe et savoir-faire français (même si on ne pouvait rien y acheter il était d'une belle architecture) ; également des promenades là où nous pouvions aller. Je me souviens d'un endroit (vers le nord de l'île je crois) où l'on voyait, assez proche du rivage rocheux, un grand trou qui donnait sur la mer... C'était peut-être par là que des pirates abordaient l'île et "disparaissaient" discrètement ? Parmi les rochers jusque dans l'eau on pouvait admirer de grosses tortues de mer.
          Des boisons, (alcoolisées ou non) pouvaient être achetées dans un magasin Mac Enzi où qui offrait le choix et la qualité (je regrette de ne pouvoir acheter en France du ginger-ale, une sorte de schwepps au gingembre, un délice !). Au nouveau bazar, toutes sortes de produits alimentaires, hi-fi, photo, vêtements et autre gadgets. Un marché de luxe n’a ouvert qu’en cours de saison et, de toutes façons, je ne peux pas aller acheter mes « babioles » chez Van Clif et Arpells….
          L’inconvénient à ce mode de vie est qu’on a vite tendance à trop boire d’alcool. On aurait dit qu’il ne pouvait y avoir une fête sans alcool… Et puis les apéritifs… et une bière ou plus dans l’après-midi…
           Une soirée a été particulière, celle d’un défilé de mode des couturiers Balmain (ou Givenchy, je ne me souviens plus !) et Guy Laroche, bijoutier Van Cleef et Arpels. Nous avons été plusieurs à y participer comme habilleuses ! Mais c’est un métier et pas facile car il faut aller vite. Nous avons aimé voir les mannequins (ça décomplexe car si elles sont “de beaux porte-manteau” leur corps, même alors, n’avait rien de beau : trop maigre, trop osseux). Un régal de voir et toucher des robes superbes ! Quant aux bijoux une personne de chez Van Cleef était là pour ça (je croyais que dans les défilés de mode les bijoux étaient des copies mais non, ce sont des vrais ! Il étaient présentés sur de longues tables, des parures aux grosses pierres rouges, bleues ou vertes.. et d’autres transparentes brillant de mille feux… Des gardiens armés devant… Mais on a pu aller les voir de prés (les bijoux) et c’était du grand art ! On a rarement l’occasion de voir de près de la joaillerie de ce niveau…
         Mais 40 ans après, le souvenir n’est pas mauvais.

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Au village et aux alentours

        Les photos de l'île de Kish sont d'une qualité médiocre ; la plupart ont été prises avec un Polaroïd. Ces photos étaient d'assez bonne qualité pour ce type d'image mais elles ont un peu jauni et certaines semblent plus altérées que d'autres. Certaines sont un peu floues mais je les mets quand même car, finalement, on n'a pas fait tellement de photos.. (C'est souvent comme ça quand on pense avoir tout son temps...). Les photos prises avec un 24x36 argentique ont, elles, beaucoup plus jauni que les Polaroïd… sûrement un mauvais tirage.

        Le village n’était pas très grand, modeste, des maisons basses. De nombreuses boutiques et échoppes apportaient le nécessaires au habitants, épicerie, conserves, boulangerie, légumes, tissus, chaussures et vêtements usuels, quincaillerie, tailleurs.
        On pouvait ainsi se rendre compte de la modestie des habitants, petits élevages de vaches se promenant en broutant les maigres herbes et branches, les pêcheurs aux petites barques. Il y avait certainement des personnes plus aisées (on a pu apercevoir un mariage cossu).
        Les contacts avec les habitants ne pouvaient que superficiels mais toujours aimables.
        La mer était belle et poissonneuse (étonnant dans un endroit dont on peut se demander comment ces animaux pouvaient vivre dans une eau qui portaient tellement de tankers et bateaux militaires…

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Kish, légende et histoire

         Une petite île mais tout une histoire…
        Kish est riche en évènements, légendes et mythes. Elle a été envahie par les rats, repaire de pirates, île presque oubliée habitée par des pêcheurs, lieu de vacances de riches Iraniens et maintenant elle est l’oxygène des continentaux qui viennent là se défouler ainsi que quelques touristes et expatriés du golfe.
        Kish vivait avant notre aire, connue au fil des siècles sous une dizaine de noms divers mais qui se ressemblent : Quixi, Caes, Qeys…
         Son nom vient d’une légende :

        Un jeune homme pauvre nommé Keis, fils d’une veuve de Siraf (qui était alors une ville prospère avec son port sur les bords du Golfe Persique) partit un jour chercher fortune de part le monde. Un chat était son compagnon..              
      En Inde, il arriva dans une ville où le maharadjah avait un gros soucis : son palais était envahi de rats. Le chat de Keis fit merveille : il les anéantit tous. Le chat fut traité en héros  ! Pour les remercier, le maharaja les récompensa richement et Keis put retourner dans son pays, dans sa ville. Il alla fonder son royaume sur une petite île fertile à quelques kilomètres au large de la côte de Siraf. Il fut un roi de grande notoriété.   

(Image issu d'un facicule sur Kish)


         Au niveau historique, Kish remonte à la plus haute antiquité.
         Elle était connue des Grecs : des troupes d’Alexandre y firent escale, la consacrant à Mercure et à Vénus et la nommant Katali.
         Elle est également évoquée par Pline.
         Marco Polo aurait vu des perles venues de Kish portées par des princesses chinoises.
        Nommée également sur des tablettes sumériennes et akkadiennes à propos du commerce des perles entre le Golfe Persique et la Mésopotamie ainsi que de construction de bateaux à destination du nord de l’Inde. Il y a peu de traces écrites de l’histoire de Kish mais on en trouve de plus récentes dans des notes et dessins de voyageurs arabes ou persans ; elles sont parfois contradictoires. Mais il paraît certain que l’île était fertile et avait de l’eau douce. (Elle était dotée d’un système de canalisations menant l’eau douce dans des citernes (qanat) qui recueillaient également l’eau de pluie et permettaient ainsi l’irrigation)
        C’est entre les XIe et XIIIe siècle que Kish a connu vraiment son heure de gloire. Gloire des pirates… (ils ruinèrent même Siraf !)

         Mais l’île a fait des envieux du continent et une partie de son histoire est sanglante : sultans, pirates, Mongols… Il semble que ce soit à la suite de l’une de ces luttes que l’île ait été vaincue, détruite puis abandonnée par les pirates, les marchands, le commerce, sans gouvernant. Sa terre est alors devenue désertique (au XIVe siècle).
        Des marchands phéniciens, babyloniens, assyriens, perses ont abordé ses côtes car le Golfe Persique a longtemps été la voie de passage entre l’Europe et la Chine, d’où un intense trafic maritime. Maintenant, le commerce de la soie, des perles a été remplacé par le commerce du pétrole….
        Kish est aussi une île de pêcheurs. Ses eaux sont riches en poissons, crustacés et autres coquillages. Mais si « coquillages et crustacés » nous font rêver, ce sont des pêcheurs pauvres qui vivent là, pauvres barques, pauvre bazar, pauvre village.
        Au XIXe siècle Kish a été témoin de combats de pirates de diverses nationalité puis se furent des pirates sectaires religieux qui y ont massacré ses habitants. Une nouvelle désertification de l’île !
        Elle doit sa notoriété actuelle au souhait du Shah d’Iran d’en faire le lieu de villégiature de grand luxe pour les Iraniens de la cours, les émirs des pays arabes et autres riches clients.
        Le projet était ambitieux mais réalisable. Malheureusement comme je le dis dans des articles précédents, à mon avis, il a du y avoir de mauvais choix. Si les émirs sont des personnes qui ne regardent pas à la dépense, il faut (et c’est logique) que les prestations soient à la hauteur. Et là, la 1ière saison a été quasiment un fiasco car rien n’était réellement prêt. Puis le Shah a été destitué. La deuxième saison annulée.
        Les ayatollahs sont arrivés au pourvoir et Kish a été laissée de côté. Mais peu de temps car elle pouvait être un atout commercial et financier pour l’Iran.
        D’après des reportages que j’ai vus à la télévision, ce que je peux lire et voir sur internet, l’île est devenue… certes un endroit pour personnes aisées, il ne me semble pas que ce soit le luxe initialement prévu. Les constructions qui ont suivi celle du Shayan, casino, restaurants, villas, bazar du début sont absolument kitch et grossières, on est dans le clinquant semble-t-il !
        Elle devient un lieu important pour la bourse du pétrole, salon de l’aviation….
        Qu’en est-il du village de pêcheurs et des quelques paysans avec leurs vaches ?


Retrouvailles !

        Par l’intermédiaire de VoyageForum, j’ai retrouvé un ancien collègue de travail : 3 saison aux Grands Hôtels de Divonne-les-Bains et une au Shayan Hotel en Iran, sur l’île de Kish. Croyez que j’en suis ravie ! Ceci m’a donné l’idée de créer un groupe « Ile de Kish : Shayan Hotel, l’ouverture, on y était ! » sur Facebook. Si vous avez participé à cette expérience, inscrivez-vous y, vous pourrez nous rejoindre… entre « vieux  combattants » !!!! Mais, trêve de plaisanterie,  cela ferait plaisir d’avoir des nouvelles des uns, des unes et des autres. Qu’on ait aimé ou pas cette saison, elle a quand même été une étape intéressante dans nos vies. J’espère pouvoir dire «  à bientôt » à quelques uns et unes d’entre vous !
        Je serais très heureuse si centaines personnes se reconnaissant ou me reconnaissant, prenaient contact par le biais des commentaires sur l’accueil du site ou sur le groupe Facebook

Le groupe sur Facebook (il faut que vous soyez connecté à Facebbok) :
https://www.facebook.com/groups/Shayan1977/?fref=nf


Kish hier et aujourd'hui