Quelques souvenirs des routes, en vrac...

Vers le Nord :
         Nous étions allés sur les bords de la mer Caspienne, depuis Téhéran. Une route de montagne qui passait par un tunnel extrêmement étroit et sombre, à voix unique (il fallait attendre que le véhicule engagé soit sorti pour pouvoir entrer... le feu vert était donc un peu long à attendre !) . Plutôt impressionnant car il faisait plusieurs kilomètres. Beau temps avant le tunnel et purée épaisse à la sortie. Nous ne sommes que passés sur une petite partie des bords de cette mer qui nous est apparue sinistre ! (peut-être parce qu'elle est 28 mètres en-dessous du niveau de la mer...)
        J'ai lu que le tunnel de Kandovan a été réaménagé en 1995 et est devenu un beau tunnel à double voie.

Dans le Sud :
         Arrivés plus au sud pour aller à la frontière après Zahédan (pour entrer au Pakistan), le paysage est absolument fabuleux : un désert de terre craquelée. Je n'ai eu qu'une envie en voyant cet immense espace, y courir et m'y perdre... Une vraie fascination ! Mais ma foi, la raison est plus forte que le rêve peut-être...
         C'est aussi dans cette région que nous avons vu des panneaux indicateurs assez étonnant du genre : Paris 6000 Km, Londres 8000 km... (je ne me souviens plus des chiffres exacts mais ce devait être de cet ordre-là).

Dans le Centre et vers le Sud :
       J'ai toujours devant les yeux ces étendues quasiment blanches (du sel) et la lumière si transparente du ciel. Une lumière de cristal.
         Et toujours, le long de ces routes, la tranquillité la nuit quand nous dormions dans la voiture aux abords des villes ou villages ou en pleine nature. Quand nous dormions ainsi isolés, le repas du soir se faisait sur un petit camping-gaz : soupe de pâtes et salade de tomates...

 

Global :
          Si à l'aller de ces voyages, arrivés en Turquie nous voyions l'Orient, au retour, arrivés en Iran, nous ressentions l'occident... A méditer....