Arbres et arbustes d'ornement
Aloé pluridens, Aloe atherstonei Baker, French aloe, Fransaalwyn, Garaa
C’est au cours d’une promenade à Bormes les Mimosas que j’ai vu cet arbre
étonnant à mes yeux avec ses “épis” de fleurs rouges, faisant penser à un palmier ou même à un yucca..
Mais rien de cela. Après information demandé à la mairie de Bormes, le Service Espaces Verts m’a aimablement renseignée : aloe pluridens, originaire
d’Afrique du Sud, plus particulièrement des provinces du Cap-Oriental et du KwaZulu-Natal,.
Aloe pluridens fait partie des plantes succulentes (plantes de diverses familles pouvant stocker l’eau donc résistantes en climats secs à très
secs).
Dans son nom botanique, “pluridens” signifie : plusieurs dents. En effet, on peut voir nombreuses “dents” sur les bords de ses
feuilles.
Quant à l’origine de son nom anglais “french aloe”, elle ne semble pas connue….
Contrairement à l’aloe vera, le pluridens n’est pas connu pour avoir des propriétés médicinales ou cosmétiques. C’est une plante très belle et ça lui suffit
!
Althéa ou hibiscus syriacus
Les hibiscus syriacus prospèrent en plus de 150 variétés sous les climats tropicaux mais aussi beaucoup plus frais. Ils poussent très bien
ici, en Haute Savoie.
Cet arbuste résistants et offrant de si jolies fleurs porte plusieurs nom : le botanique est donc hibiscus syriacus, ces noms courants
peuvent être althéa, mauve en arbre ou ketmie (peut-être y en a-t-il d’autres….)
Dans notre jardin : un bleu, un blanc au coeur grenat, un rose. Mais il y en a d’entièrement blancs, rose vif, rose très pâle, coeur clair ou
coeur sombre…
Quand nous sommes arrivés dans la région, ce qui avait attiré mon attention, c'était ces superbes fleurs d'un joli bleu-mauve ou rose (la
plupart du temps) s'épanouissant sur des arbustes, en haies ou taillés en solitaires sur des pelouses. Je n'en connaissais pas le nom alors... Et maintenant, nous avons la chance d'avoir un
jardin et des hibiscus syriacus…
Pour l'hibiscus, c'est ici :
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-483-althea-hibiscus-syriacus-fleur-eternite.html
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Arbre de Judée, gainier
L’étang de Brousse de Marsac est un des lieux de promenades favoris pour de nombreuses personnes dans
les environs et ce à juste titre : promenade, pêche, photographie, jeux pour les enfants etc…
Et je n’ai pas dérogé à cet engouement !
On peut y voir de nombreuses variétés d’arbres, de fleurs grandes ou petites.
Ici, un arbre de Judée vu au cours d’une promenade printanière.
Originaire du sud de l’Europe ainsi que d’Asie Mineure il s’est ben acclimaté à nos climats.
Comme le forsythia, il commence de fleurir avant de porter ses feuilles. Le plus souvent ses fleurs sont roses mais une variété (Alba), originaire d’Amérique
du Nord, porte des fleurs blanches. Une troisième variété est plus petite avec maximum 1 mètre contrairement à l’ensemble de la famille beaucoup plus grande jusqu’à 6 mètres.
L’origine de son nom viendrait peut-être du prénom de Judas qui se serait pendu à un arbre de cette variété après sa trahison de Jésus. Mais il viendrait
aussi très simplement du nom d’une de ses régions d’origine, la Judée.
Si l’arbre de Judée est un très joli arbre d’ornement, on peut en consommer les boutons de fleurs, les fleurs et les jeunes feuilles dans des salades
(essentiellement en Turquie et en Grèce), les fleurs en beignets (comme celles de l’acacia) ; les boutons de fleurs peuvent aussi être conservés dans le vinaigre.
Brachychiton
Un arbre très décoratif avec ses grandes fleurs aux couleurs flamboyantes ! (photographié ici dans une rue de Toulon).
Il en existe une trentaine d’espèces, essentiellement originaires d’Australie et une de Nouvelle-Guinée (On peut être très ému par cet arbre car nos
lointains ancêtres, ancêtres de nos ancêtres, d’il ya 50 millions d’années, pouvaient déjà l’admirer !)
Il est parfois appelé “arbre bouteille” car certaines variétés ont un tronc pansu afin de retenir de l’eau en prévision des possibles sècheresses. De plus,
ses racines forment des renflements qui leur permettent de repousser après un incendie !
Ses divers noms : brachychiton, arbre bouteille, illawarra flame tree, sycommore australien, flamme australienne, Kurrajong et sûrement d’autres que je n’ai
pas encore rencontrés.
Un site agréable et très complet présentant toutes les variétés de brachychiton :
https://www.lepeupledacote.com/plante/brachychiton/
Cerisier d'ornement
Le cerisier rose va bientôt fleurir... C'était en Haute-Savoie il y a quelques temps
déjà...
« Cerisier rose et pommiers blancs « dit la chanson et pourtant les cerisiers auxquels on pense immédiatement, ceux qui donnent les succulentes cerises
rouges… portent des fleurs blanches… Les cerisiers roses sont des cerisiers d’ornement et ne donnent malheureusement pas de fruits car les fleurs sont stériles.
Ce bel arbre décoratif, comme sont frère à fruits, fait lui aussi partie de la famille des rosacées, du genre prunus. Son nom latin est Prunus serrulata ;
ses noms courants : cerisier du japon, cerisier d’Orient. Il en existe une variété dite » pleureur ». On en trouve de nombreuses espèces sous différents noms.
Son appellation de « cerisier du japon » n’est pas usurpée car il est originaire d’Extrême Orient et très cultivé dans l’archipel où il est à
l’origine de la fête du printemps : hanami ou ohanami. Son symbole au Japon n’est pas que printemps et renouveau, il était tout d’abord, dès le VIIIe, siècle celui des samouraï dont l’espérance
de vie était bien courte… Pour le shintoïsme, la fleur rose de ce cerisier représente l’impermanence de toute chose…
Le cerisier du Japon qui ici est sous nos fenêtres ne nous appartient pas mais enchante quand même nos yeux ! Il commence seulement à bourgeonner et d’ici
quelques temps ces longues branches formant une large boule sur un tronc bien droit seront recouvertes de milliers de petits bouquets roses… Alors, les beaux jours seront vraiment là !
Histoire de la fête du printemps :
http://www.clickjapan.org/Coutumes_et_fetes_japonaises/hanami.htm
Les arbres :
http://www.lesarbres.fr/fiche-cerisier.php
Nezumi Dumousseau :
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/jap4saisons.htm
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Cognassier du Japon
Les giboulées de mars que nous avons en avril n'empêchent pas les plantes de ressentir le printemps ; il n'y a que les humains à être moroses quand il pleut et que le
soleil ne fait que quelques petites apparitions !
Le cognassier du Japon commence à fleurir. Ses belles fleurs rouge vif font largement concurrence à celles toutes jaunes des forsythias ou à celles charnues
et rosées des magnolias. Le cognassier du Japon a ceci de particulier qu'il fait ses fleurs avant ses feuilles. Sa floraison est donc particulièrement lumineuses (comme celle de beaucoup d'arbres
ou arbustes qui fleurissent très tôt dès le tout début du printemps).
A l'automne, il donnera de petits fruits jaune d'or, très parfumés, avec lesquels on fera, en les mélangeant avec des coings pas du Japon, de délicieuses
gelées (on tire également du parfum de ces fruits : l'essence de cananga).
Le cognassier est une rosacée. Il en existe plusieurs variétés qui donnent des fleurs blanches, roses ou rouges. Leur hauteur peut varier de 1 à 3 mètres
(quant au notre, il ne grandit guère car il est dans la haie et est taillé comme elle).
Sur "Au Jardin", on trouvera de nombreuses informations sur le cognassier du Japon, sa culture, son histoire ; botanique et cuisine :
http://www.aujardin.info/plantes/cognassier-japon.php
Erable du Japon “Bloodgood”
C’est au cours d’une promenade pour aller découvrir à Naillat le
clocher tors de l’église Saint Médard de Noyon que nous avons pu admirer dans le village ce magnifique érable à la couleur étonnante !
Il est particulièrement mis en valeur par son implantation : seul de son espèce entouré d’une végétation
verdoyante.
L’érable du Japon comporte diverses variétés dont celle-ci aux couleurs moins vives que d’autres mais
belles.
A lui seul il vaut presqu’autant le détour que l’église au clocher si particulier et unique en
Creuse.
Forsythia, mimosa de Paris
Le forsythia dans mon cœur est celui qui poussait dans le jardin de mes parents à Eyguians dans les Hautes-Alpes, il y a quelques décennies (je n’y suis plus mais la maison et le forsythia oui !). Cet arbuste qui illumine la fin de l’hiver le début du printemps de ses
milliers de fleurettes jaune d’or parfumées s’épanouissant avant l’apparition du feuillage (il est donc l’un des rares arbres que l’on taille au printemps juste après la floraison).
Il a bien des qualités en plus de sa beauté. Le forsythia est un arbuste de la famille des oléacées très résistant au froid, à la sécheresse et à la
chaleur…. Costaud donc !
Les premiers arbustes seraient arrivés depuis le Japon aux Pays-Bas en 1833. Ils se présente sous quelques espèces différentes. Puis il a été cultivé et
reproduit par des pépiniéristes britanniques. il a ainsi commencé sa propagation en Europe.
En Corée, si on l’apprécie pour sa floraison, il est estimé également pour la qualité de ses fines branches permettant la fabrication d’archets pour
instruments de musique à cordes.
La haie photographiée ici pousse aux abords de l’étang de Cheix à la Souterraine dans la
Creuse.
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Jacaranda
Voilà un bien joli arbre aux légères fleurs d’un bleu violacé…. Il est ici en ville et on peut l’admirer en divers endroits de Toulon.
Comme de nombreuses plantes, le jacaranda a de nombreux noms ! J’en noterai au-fur-et-à-mesure que j’en découvrirai : jacaranda, flamboient bleu, arbre
fougère, arbre à huitres (à cause de ses fruits à coque dure oblongue qui s’ouvrent en 2 comme les huitres), arbre de la connaissance, applaudissement de singe (ce nom viendrait du son occasionné
par l’entre-choc de ses fruits à coque dure),
Il y a plusieurs espèces de jacaranda (une cinquantaine), ici il s’agit du Jacaranda mimosifolia, le plus courant paraît-il. Il est originaire de
diverses régions d’Amérique du Sud où il pousse généralement des forêts humides alors qu’ici il pousse sous un climat sec. On le trouve en fait sous quasiment tous les climats comme en Australie,
en Europe, île de l’Océan Indien
En plus d’offrir à la vue sa merveilleuse floraison parfumée et son feuillage si fin, il procure un bois tendre (également parfumé) utilisé en ébénisterie et
sculpture sous le nom de bois de faux palissandre. C’est un arbre à croissance rapide.
Et ce bel arbre est bien-sûr accompagné d’une légende :
Une prêtresse, fille de la Lune, s’est envolée sur un oiseau Mithu parée de branches fleuries de jacaranda. Puis, assise à l’ombre d’un jacaranda, elle transmettait sa sagesse et ses
connaissances ancestrales au public. Puis elle est partie rejoindre la jungle. Depuis lors, le jacaranda a été appelé “arbre de la sagesse”. (c’est pour cela qu’il est courant de le rencontrer
aux abords des écoles et universités dans divers pays).
Une autre légende vient d’Argentine :
Un couple d’Espagnols et leur fille, une belle adolescente aux cheveux noirs et grands yeux bleus, émigrèrent en Argentine. Mais plus tard leur fille tomba amoureuse d’un aborigène au grand dam
de son père. Les deux amoureux s’enfuirent, se cachèrent en bord d’eau dans la forêt. Pourtant, un jour le père les découvrit et fut pris d’une violente colère : il tua les deux jeune gens et
s’enfuit. Plus tard, pris de remords, il retourna là où il avait abandonné leurs corps mais n’y trouva qu’un arbre, magnifique, tout de bleu fleuri. Il comprit alors que Dieu dans sa miséricorde
avait transformé le jeune homme en arbre et la jeune fille aux yeux bleus en multitude de clochettes bleues qui regardaient pour toujours le jeune homme les portant.
Laurier rose
Bien que portant de jolies fleurs blanches, cet arbre est un laurier rose…. C’est un
Nerium oleander (les noms botaniques sont différents selon la variété).
En effet, la famille des lauriers est une très grande famille présentant de multiples formes : fleurs doubles ou simples, rose pâle, rose vif, orange ou
jaune, plus ou moins parfumée, toutes toxiques et très belles ! (le puceron et certains papillons peuvent, eux, s’en nourrir !). Pour les humains, en cuisine il faut utiliser le laurier sauce
(Laurus nobilis).
La floraison commence le long du printemps et va jusqu’à l’automne lui assurant un grand succès dans les jardins. Le feuillage aux longues feuilles
présente des verts plus ou moins sombres ou clairs, hauteur entre 3 et 6 mères, il est vivace.
Le laurier rose est connu depuis le 1ier siècle après JC, il fut déjà décrit. Il peut être le symbole de beauté, douce, génie. Au XVIIIe siècle, Linne en a
fait une autre description accompagnée de toujours très belles planches.
Cette photo a été prise dans une petite rue tranquille à Toulon.
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Mimosa, acacia des fleuristes, Acacia dealbata
Les fleurs incontournables de l’hiver ! celles qui éclosent bien avant les forsythia et pourraient les rendre jaloux
de leurs ors ! Celles qui embaument rues et jardins !
Le mimosa est apprécié pour ses fleurs et leur parfum, c’est une plante purement décorative et pourtant il appartient à la famille
des… légumineuses. Ses fleurs sont leur premier atout mais ses feuilles sont également belles, fines et très découpées, offrant des nuances de verts parfois bleutées et même pourprées. Les jolies
boules jaunes et parfumées sont les étamines de la fleur.
Si Bormes les Mimosas est leur capitale. le titre est bien mérité. On voit
ici diverses variétés (90) de cet arbre fleurissant de façon échelonnée au fil de l’hiver, certaines variétés sont “quatre saisons”. (Il est vrai que Bormes est une ville particulièrement
fleurie, riche de plusieurs parcs paysagers tellement riches d’essences diverses et plantes exotiques). 90 variétés à Bormes peut paraître étonnant mais cette plante répertorie 1 200 espèces dans
le monde (dont plus de 900 en Australie qui est son pays d’origine). C’est à James Cook que nous devons l’arrivée du mimosa en Europe fin XVIII siècle. Dès la fin du XIXe siècle il est acclimaté
dans le sud de la France où il est prospère encore.
La maison Truffaut présente plusieurs variétés de mimosas :
https://www.truffaut.com/mimosa-varietes-plantation-entretien.html
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Paulownias
Il y a à Cluses (Haute-Savoie), plus précisément à la Sardagne juste devant l’église Saint
Jean-Marie Vianney (curé d'Ars), une dizaine de très beaux arbres aux superbes fleurs mauves s’épanouissant au printemps ! Elles sont en forme de trompes assez grosses et sont regroupées en
grappes montantes. Comme les forcicias, ces grands arbres nommés paulownias (en souvenir de la fille du tsar Pau 1ier : Anna PAULOWNIA lit-on) offrent leurs fleurs avant leurs feuilles ce qui
leur donne une présence étonnante, fleurs mauve portées par de nombreuses branches sur un tronc sombre, en grand volume.
C’est un arbre de la famille des scrofulariacées originaire de Chine et de Corée. Il a été introduit en France au milieu du XIXe siècle comme arbre
d’ornement. Il comprend plusieurs espèces dont certaines sont utilisées en Asie dans divers domaines : marqueterie, menuiserie, caisses, coffres… (au Japon, il sert à la fabrication de la semelle
des socques traditionnelles). C’est un bois presque aussi léger que le liège mais suffisamment résistant pour ces usages-là. Quand il est de belle qualité, son prix peut être très élevé.
Les feuilles sont d’assez grande taille mais n’apparaissent donc qu’après la floraison.
A l’automne, les fruits sont des capsules allongées d’environ 4 cm non comestibles contenant des graines.
En passant à la Sardagne, n’oubliez pas de regarder ces superbes fleurs à la couleur si particulière pour celles d’un arbre. Au matin, la lumière montante
leur va à merveille ! Et mieux, allez-y à pieds, car elles dégagent un léger parfum suave particulièrement agréable et ça, les photos ne le restituent pas, les yeux non plus ! A respirer
absolument !
Pas mal de fautes de traduction sur ce site mais il présente tout sur le paulownia !
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Saule pleureur
L’arbre que j’aime depuis si longtemps ! Parce qu’on le dit pleureur et que cela peut raisonner étrangement aux oreilles d’un enfant ? Parce que je ramassais
et mangeais immédiatement des groseilles au pied de l’un d’entre eux au bord d’un ruisseau ? Juste parce que je trouve cet arbre beau ? Un peu tout cela sûrement !
Les saules pleureurs aiment la fraîcheur et les ruisseaux ou petits cours d’eau. Ils peuvent consommer jusqu’à 400 litres d’eau par jour !
Celui-ci a été photographié à Brantôme (si belle et riche ville de Dordogne).
Un arbre tout en finesse avec ses longues blanches souples et tombantes portant d’étroites feuilles aux bords dentés pouvant parfois atteindre le sol (ou
l’eau). Il fleurit en chatons (mais je n’ai pas de photo).
L’ancêtre de nos saules pleureurs est chinois mais ces descendants mondiaux ne le sont plus car ils sont des hybrides entre le cultivar chinois et salix alba
(saule blanc) ou salix fragilix (saule fragile) créés au fil des siècles. C’est donc sous diverses variétés cousines qu’on peut en voir un peu partout dans le monde.
GERBEAU présente une dizaine de variétés de saules plus ou moins pleureurs avec photos :
https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/saules-especes-varietes-culture,1626.html
Xanthorrhoea glauca, arbre aux herbes, black boy
Un bel et étonnant arbuste vu à Bormes-les-Mimosas
dans le Parc Gonzalez : le xanthorrhoea glauca plus couramment appelé : arbre aux herbes, black boy. Il est classé dans les plantes désertiques et nous vient d’Australie.
Sur ses longues hampes éclosent de petites fleurs blanches parfumées et mellifères mais pourtant on l’appelle black
boy…. En fait, ce nom lui vient de son feuillage en couronne dont les feuilles une fois sèches et tombantes persistent en dessous des feuilles fraîches. Quand il y a des incendies la plante est
fortement inflammable, il n’en reste donc après que les troncs et feuilles brûlés, noircis.
Sur “Queeestcetteplante” on peut lire tous les détails botaniques et voir les hampes fleuries :
https://www.quelleestcetteplante.fr/especes.php?genre=Xanthorrhoea&variete=glauca
Yucca
Voilà longtemps que je n’avais pas eu l’occasion d’être à Toulon au mois d’août (nous évitons plutôt d'aller dans le midi durant l’été !) . Mais cette fois-ci, c’est par obligation que nous y étions, sous une chaleur pesante, pas d’air…
Heureusement pour nous, nous avons terminé notre court séjour chez l’un de mes frères dans une maison bien fraîche avec jardin
Et c’est là que ça devient intéressant
Dans ce jardin, il y a un yucca de 39 ans (en 2018). Il avait été offert à ma belle-sœur lors de la naissance de sa fille (curieux cadeau de naissance… une plante à feuilles aux pointes piquantes...)
Le yucca grandissait donc à la maison, sorti l’été dans le jardin, rentré l'hiver. Au fil des ans, il devenait plus encombrant et difficile à rentrer à l'automne. Puis, une année, il n’a vraiment plus pu passer par la porte et a vécu son premier hiver dehors, dans son bac. Les années qui défilaient ont vu grandir le yucca qui a cassé son bac et s’est donc retrouvé replanté dans un bac plus grand ; grand bac cassé, yucca en plaine terre ; yucca en plaine terre et en plaine forme à soulevé les pavés autobloquants du jardin… quelques pavés enlevés, yucca taillé… Un yucca plus haut que la maison à un étage. Superbe avec ses multiples troncs (stipes), ses bouquets de feuilles bien vertes et longues.
Et cet été-là, pour la première fois, je le voyais en fleurs ! Je ne savais pas que ces grappes montantes étaient si grandes et
portaient autant de fleurs en clochettes (enfin, de grosses clochettes si je puis dire !).
Fleur imposante et élégante.
En cherchant quelques informations, j’ai appris qu’il y a de très nombreuses espèces et hybrides de yucca (famille des
agavacées), avec ou sans tronc, feuilles unies ou bicolores…, Certaines variétés sont même résistantes voire très résistantes au froid (de - 5 à – 30 degrés selon les espèces !). De plus,
ce très bel arbre a des qualités dépolluantes (absorbeur de benzène et d’ammoniac).
Si tout cela m’a bien intéressée, j’ai surtout été surprise d’apprendre que les fleurs du yucca sont comestibles. Des recettes variées sont utilisées
dans les pays d’origine du yucca tels le Guatemala, le Salvador, le Costa Rica ; elles conviennent tout-à-fait également à des recettes d’inspiration européenne (soupe, gratin, salades, beignets
etc). Le yucca est donc utilisé pour l'ornement mais pas que...
Pour celles et ceux qui habitent dans le midi ou y sont de passage, un jardin à visiter à La Londe les Maures (Var) : http://www.jotropico.org
Cuisiner les fleurs de yucca :
La vieille chouette :
http://lavieillechouette.com/les%20%20PDF/YUCCA%20.pdf
Le Blogue d'Igor :
http://209.85.229.132/searchq=cache:wE6gGnYElp0J:lebloguedigor.free.fr/index.php/post/15/10/2007/La-yuccacademie-rouvre-ses-portes+cuisiner+fleur+de+yucca&cd=11&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&lr=lang_fr
Olhar Feliz : http://olharfeliz.typepad.com/cuisine/2006/08/ptales_de_yucca.html
Cou cou du Costa Rica :
http://coucouducostarica.over-blog.com/article-2686200.html
Cocina costariccense (pas en français mais très illustré) :
http://recetasdecostarica.blogspot.com/2009/02/flor-de-itabo-en-picadillo.html
http://recetasdecostarica.blogspot.com/2009/04/flor-de-itabo-con-huevo.html
http://209.85.229.132/searchq=cache:E4k7QzRsI3EJ:olharfeliz.typepad.com/cuisine/2006/08/ptales
_de_yucca.html+recette+fleur+yucca&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&lr=lang_fr
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