Plantes d'ornement et sauvages


Agapanthe

         Si belles étoiles bleues illuminant un jour d’été aux environs de Toulon ! Elles faisaient largement concurrence au bleu de la mer Méditerranée toute proche. Mais j’ai vu aussi ces fleurs en touffes à Bénévent-l’Abbaye où un voisin en avait devant sa maison mais il devait les rentrer durant l’hiver.
         Il existe plusieurs variétés de ces jolies fleurs, plus ou moins résistantes au froid, de couleurs variées allant du bleu pâle au bleu foncé et violet ainsi que blanches en hampe.
        Les racines de son nom est grec : “agapé’” signifiant amour et “anthos” signifiant fleur. Son nom botanique latin est agapanthus.
            Comme de nombreux végétaux, elle porte divers noms dont le premier est sûrement agapanthe mais suivent : fleur de l’amour (selon son étymologie), lys du Nil et peut-être d’autres….
          Originaire d’Afrique du Sud, elle a été introduite en Europe au XVIIe siècle par un botaniste néerlandais et prospère maintenant aux quatre coins du monde.       
                   
Un lien pour découvrir toutes les variétés d’agapanthes :
https://www.clematite.net/fr/content/110-tout-connaitre-de-l-agapanthe-une-vivace-aux-fleurs-exceptionnelles


Alysson des champs

 

        Au cours des promenades dans la Drôme, vers Mévouillon, on peut voir tellement de plantes ! Je n’avais jamais remarqué celle-ci, bien discrète il est vrai.
             Comme souvent, je ne connaissais pas le nom de cette drôle de fleur s’épanouissant en bouquet unique en haut d’une tige garnie de feuilles d’un tendre vert un peu gris.
            Elle porte donc, comme bien souvent de nombreuse plantes, divers noms : alysson des champs, alysson champêtre, alysson simple, passenage champêtre.



Amarante, queue de renard, biteku-teku, ndunda, ambranthus

             Une parmi les nombreuses plantes intéressantes que l’on peut voir aux Jardins de l’Abbaye à Bénévent l’Abbaye.
        Comme de nombreuses plantes d’ornement, l’amarrante est également une plante comestible pour ses feuilles cuisinées de diverses manières selon les pays. Elles dégagent une saveur proche de celle des épinards mais plus soutenue. Elles sont également considérées comme un aliment très riche. Ses graines sont consommées grillées.
          Une plante annuelle sauvage ou cultivée originaire d’Amérique, d’Asie, très présente également en Afrique. Elle peut pousser sous climat tropical ou tempéré. Elle était déjà très utilisée par les Incas, les Mayas, les Aztèques. Sa culture a lentement disparu après l’invasion espagnole dans ces régions (car elle était présente dans des rituels religieux….)
       Plante alimentaire presque oubliée, elle est devenue plante d’ornement mais bien-sûr garde toutes ses qualités esthétiques, gustatives et de longévité (une partie de la fleur persiste sur la tige après être fanée, ses feuilles se flétrissent moins que celles des épinards….
       
Quelques recettes avec feuilles ou graines d’amiante :
https://chefsimon.com/recettes/tag/amarante

L’amarante au jardin :
https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/amarante.php


Andromède du Japon, pieris japonica, muguet sur arbre

          Cette magnifique plante nous a accompagnés un certain temps à Béventent l’Abbaye (Creuse)…. toujours somptueuse au printemps !
          De belles feuilles très vertes, des inflorescences quasiment vermillon et de grandes grappes de clochettes blanches (ce qui la fait nommer “muguet en arbre” par les Britanniques). Son aspect varie selon les saisons avec toutes sortes de nuances du vert au jaune à l'orage pâles du feuillage.
            Un bonheur que cet arbuste venu d’Asie se soit si bien adaptée à nos climats !

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Anémone du Japon, anemone hupehensis

        Je ne connaissais pas cette jolie fleur et l’ai découverte au cours d’une visite à l

Arboretum de la Sedelle à Villejoint en Creuse (un magnifique par arboré et merveilleusement entretenu en lui donnant généralement l’aspect d’un lieu naturel. De nombreuses essences de toutes sortes de végétaux y prospèrent.
        Les anémones du Japon sont des plantes vivaces qui fleurissent d’août au gelées selon les climats où elles poussent. Quand on en a au jardin, elles ont l’avantage de se multiplier facilement par division de leur touffe mais elle se ressème aussi naturellement. L’espèce comprend également des hybrides plus ou moins précoces, fleurs simples ou composées aux couleurs multiples allant du blanc au grenat en passant par bien des tons de roses ou mauve, tiges plus ou moins hautes…. A chacun de trouver la sienne !
        Son nom est trompeur quant à son origine car elle vient de Chine et a été introduite au Japon puis un peu de partout dans le monde au climat tempéré essentiellement dans l’hémisphère nord.

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Arbre de jade

 

         Bon, ici, on ne peut pas vraiment parler d’arbre ! mais quand la plante aura bien poussé ça n’en sera pas un vraiment mais ça y ressemblera !
         Arbre de jade (crassula ovata) n’est donc pas un arbre mais une plante grasse originaire d’Afrique du Sud mais très répandue en plante d’intérieur.
          Ses feuilles sont généralement rondes et charnues vertes bordées plus ou moins de rouge selon son exposition au soleil. En hiver (mais après quelques années) elle fleurit en petites étoiles d’un blanc rosé.
       De plus, l’arbre de jade serait porteur de chance, bonheur, prospérité, longévité, vitalité….
          En plus de son nom courant “arbre de jade” et de son botanique “crassula ovat”, cette belle plante grasse en porte d’autres : arbre aux écus en Asie, money tree,


Arum zantedeschia

 

    

       Habituée aux arums blancs, si souvent présents en grands bouquets mélangés dans les églises, j’ai été très surprise par la couleur rouge foncé mais lumineux de cette fleur en touffes vue chez des amis à Thénezay (Deux Sèvres).
          On l’appelle également “ black star” ou “zantedeschia”. Elle est originaire d’Afrique du Sud mais semble s’être bien adaptée aux divers climats français…
       Mais les arums (ou calla) comprennent un grand nombre de variétés et couleurs, plus ou moins résistants au gel. La majorité des arums sentent plutôt mauvais mais d’autres ont un parfum plaisant (pour nos narines humaines….)
       

 

 

 



             Et juste pour la surprise, un arum blanc à 2 pistils….



Azalée du Japon

        Au cours des agréables promenades au Parc des Oiseaux à Toulon, on rencontre non seulement des oiseaux mais on peut aussi admirer de nombreuses plantes, arbres ou arbustes, diverses variétés de fleurs.
        Ici, c’est donc une azalée du Japon qui attirait le regard. Il faut dire que ses fleurs d’un rose intense ne passent pas inaperçues ! Même si on a l’habitude de la voir le plus souvent en pot (auquel cas il s’agit souvent d’azalée d’Inde), elle semblait bien à l’aise en plaine terre. Très rustique (jusqu’à -20°), elle peut donc prospérer sous de nombreux climats.
        L’azalée se trouve en diverses espèces et donc diverses apparences ; des fleurs du blanc au rose vif en passant par le rose pâle, des rouges, des violettes, fleurs simples ou doubles, feuillage persistant ou pas, pétales peuvent être lisses ou frisés.   
        Comme indiqué par leur noms, ces azalées ont originaire du Japon mais également de Corée. Elles y sont omniprésentes dans les jardins, les parcs, les haies. Les azalées sont arrivées en France fin XVIIIe et début XIXe siècle rapportés par des botanistes britanniques.
       
ROUE Pépinière présente une grande variété d’azalées du Japon :

https://rouepepinieres.com/2842-azalee-japonaise

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Campanule, campana, étoile de Marie, étoile de Bethléem, étoile du marin

        Voilà une bien jolie fleur au si joli nom ! Je crois les aimer particulièrement grâce à leur nom : campanule, campana, cloche et comme ses fleurs éclosent en groupes, elles peuvent faire penser à un carillon. Toutes les nuances du bleu au mauve selon la maturité de la fleur sont là, portées par des étoiles-clochettes.
          Il y a tant de variétés de campanules que l’on peut tout lire les concernant : plante : vivace, annuelle, semi-annuelle ; feuillage : annuel, caduc, semi-persistant ; fleurs : du bleu au rose en passant par tous les tons et même du rouge et du blanc. Quand on en achète, il faut donc bien lire les étiquettes selon comment on souhaite les positionner dans le jardin ou sur le balcon…. et bien-sûr, en plus de son nom botanique, elle a plusieurs appellations !
           Les campanules sont originaires de Croatie en régions montagneuses ; elles peuvent pousser jusqu’à 2 000 mètres d’altitude mais il y en a maintenant tant de variétés et d’autres origines !)   

Une campanule particulière à grandes fleurs (3 à 6 cm de diamètre) : la platycodon grandiflorus :
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-736-campanule-grandes-fleurs-platycodon-grandiflorus.html


Canna, balisier

        Il y a diverses variétés de cannas ; ceux-ci ont été photographiés dans la jolie et si intéressante ville de Montmorillon en Haute-Vienne. Il me semble bien que c’est un canna canova car il porte de belles fleurs orangées.
      Le canna dans son ensemble était très apprécié il y a quelques décennies mais on dirait que cet engouement a un peu diminué, du moins vendu en bouquets chez les fleuristes ou sur les marchés, on le voit plus, comme ici à Montmorillon, dans des ensembles d’extérieur où il est d’un bel effet, surtout en association avec d’autres fleurs et feuillages de diverses couleurs.
         Le canna est originaire essentiellement des Caraïbes et Amérique tropicale. Tous les climats tropicaux lui conviennent. Des archéologue aurait repéré sa culture au Pérou il y a… 4500 ans.
          Ces superbes fleurs produisent des fruits étonnants contenant une quinzaine de graines (je n’ai pas de photo).
          Si en Europe le canna est seulement une plante d’ornement, il n’en va de même en Amérique du Sud où l’on consomme ses rhizomes, crus ou cuits au four. On en tire de la farine qui servira à la fabrication du pain, pâtes, biscuits. La fécule est utilisée pour fabriquer une boisson très nourrissante.
        Le canna a également des utilisations médicinales : en décoction, les racines sont diurétiques, les feuilles cicatrisantes.
          Les grandes feuilles des canna sont utilisées, comme en Asie celles des bananiers, pour servir d’emballages.
          Ses multiples noms : canna indica, canna, sissive, balisier, caniflore, toloman, safran marron, canna des Indes, gonflore et le plus étonnant à mon avis : tous les moi….

Il existe de nombreuses variétés de canna présentées su Promesse de fleurs :
https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/ficheconseil/canna-plus-belles-varietes/


Canne de Provence

        Quand j’ai vu ces cannes de Provence, c’était au début de l’été à Carqueiranne dans le Var et elles ne présentaient donc pas encore leurs grandes fleurs en plumeaux blanc-crème qui apparaissent à l’automne. Mais même sans leurs fleurs ces grandes tiges sont élégantes.
        Pour cette canne de Provence, il existe diverses variétés dont la plus rustique qui peut atteindre 5 mètres de hauteur ! Quant aux autres, elles varient en hauteur (de 1 à 4 mètres), en couleurs de feuillage toujours vert mais pouvant être panaché, feuillage bleuté, plante qui s’étale plus ou moins. A chacun chacune de voir en fonction de son jardin ou de sa terrasse (la canne de Provence peut pousser en pot).
        Originaire d’Asie, la canne de Provence s’est largement répandue en zone tempérée dès l’antiquité et prospère toujours dans le monde mais dans certaines régions (méditerranéenne entre autres) elle est considérée comme invasive.
        Cette plante qui maintenant n’a plus de fonction décorative a été largement utilisée par les humains dans des buts très pratiques : taillée en pointe elle a servi à écrire sur les tablettes d’argiles puis sur les papyrus ; dans d’autres domaines elle a été cannisse, paillasson, couverture de toit, parasol, canne à pêche, panier et même (fin XIXe siècle) pour la fabrication des anches d’instruments à vent (hautbois, saxophone, bassons etc) ! Elle est également utilisée pour la pâte à papier.
        Décorative ou utilitaire, la canne de Provence a un long avenir devant elle !   

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Célosie, crête de coq, passe-velours, célosie plumeuse, célosie à panache

 

        Curieuses fleurs dont on m’avait offert une belle plante en pot mais qui, malheureusement, n’a pas duré très longtemps chez moi… mais de toutes façons, c’est une plante annuelle.
        Il y a diverses espèces de cette plante dont certaines portent des fleurs formant de grands épis colorés, d’autres des fleurs un peu ondulées (comme la crête de gallinacés) et d’autres encore plumeuses : la couleur peut également varier : rose vif ou pâle, rouges, orange, violette, jaunes…. Le feuillage est généralement d’un beau vert soutenu (il peut être consommé à la manière des épinards).
       
Sur le site “Jardinier paresseux” ont peut voir toutes les variétés de cette curieuse plante et lire tous les bon conseils pour leur entretien :
https://jardinierparesseux.com/2020/07/02/a-chaque-mois-sa-plante-juillet-2020-la-celosie/


Chardons bleus, Eryngium planum

        Ces chardons sauvages ont été photographiés aux environs de Lachau dans la Drôme il y a quelques années déjà, je ne suis pas sûre qu’il y en ait encore autant (ainsi que les “chardons brosses” que je n’ai plus revus).

       Une bien belle plante aux fleurs en boules bleues pâlissant sous l’ensoleillement et aux feuilles bleu-gris, très belles mais…. armées de piquants !

          (On appelle également “chardon bleu” ou “chardon des Alpes” une autre plante des Alpes mais dont les fleurs ne sont pas des boules et la plante pas un chardon).


Chicorée, Cichorium intybus

         Chicorée… Je connais bien-sûr celle qu’on utilise pour le petit-déjeuner, la racine cultivée, torréfiée et préparée à cet effet ainsi que celle en extrait vendue en bouteille….
         Chicorée…. les endives, chicons ; les feuilles si pâles pour de délicieuses salades…. et toutes les scaroles, salades frisées etc
           Chicorée…. celle que ma mère allait ramasser dans la nature pour en faire des salades (que je détestait car trop amères pour mon palais d’enfant)….
           Mais quant à la plante ? aux plantes ? aux fleurs ? Rien ! Puis j’ai vu aux Jardins de l’Abbaye, ces jolies fleurs bleues. Et… oh surprise ! de la chicorée !
         Bon, cichorium intybus, ce n’est pas très parlant pour le citoyen lambda comme moi !
           Chicorée à feuilles, chicorée à racines, chicorée amère, sauvage
         La chicorée était utilisées par les Grecs et les Egyptiens qui en appréciaient les vertus médicinales.
          Il existe une grande variété de chicorées aux fleurs, feuilles, racines diverses mais toutes issues de la chicorée sauvage.

Tous les détails sur Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chicor%C3%A9e


Clématite, clematis

         Un si beau bleu pour cette drôle d’étoile… Une plante si florifère qui tenait tout un coin de notre petit espace jardin à Bénévent l’Abbaye.
        Les clématites peuvent pousser dans de nombreuses zones de la planète tant près de l’Himalaya, qu’en Australie, hémisphère sud et nord mais elle est originaire de l’Asie tempérée (Chine, Japon) ; elle persiste jusqu’à -10°, aime le soleil et un sol frais. Elle peut être grimpante, ligneuse et de tailles variées, à grandes ou petites fleurs de diverses couleurs… Elle est réputée pour sa floraison abondante. Il en existe actuellement 300 espèces !
          Dans l’Antiquité déjà on la connaissait et l’utilisait pour une son huile en macération utilisée contre la galle mais elle n’arriva en Europe (Espagne) qu’au XVIe siècle ; diverses variétés ont été successivement introduites.
          Au début de son arrivée en France, elle fut appelée “herbe des gueux” car les mendiants s’en frottaient la peau qu’elle irritait et ainsi favorisait la pitié des passants.

Sur le site “Plantes & Botanique” on peut en voir de nombreuses variétés :
https://www.plantes-botanique.org/espece_clematis_addisonii


Eglantier à fruits pendants, églantier des Alpes, Rosa pendulina

            Une variété d’églantier photographiée en août à l’étang de Courtilles, proche de Guéret (Creuse).
         Ce qui d’abord a attiré mon regard c’est la couleur d’un rose si particulier de ses fleurs puis les boules bosselées des fruits… Je connaissais les églantiers avec leurs cynorhodons rouge vif et luisants à pointe noire vers le haut mais pas ce type-là…. pendants et assez gros.
           Les fleurs, fruits et feuilles de cet arbuste ont des propriétés médicinales (analgésiques, anti-inflammatoires, immunostilimulantes, adoucissantes). Son nom botanique lui a été attribué en 1753. On le trouve très largement en Europe mais plus ou moins en aux Etats Unis (surtout est), un peu sur côte est de l’Amérique du Sud, de manière éparse en Europe de l’Ouest et même un peu dans le sud-est de l’Au


Ipomée, volubilis, liseron

         Pour moi, beau souvenir d’ipomée que ma mère semait au pied d’un grillage de séparation entre notre jardin et celui de la voisine. Chaque année un ou deux sachets de graines semées tout en longueur et une floraison longue et multicolore sur de longues lianes aux feuilles bien vertes…. des coroles bleu-pâle, rose-pâle, bleu vif, bleu sombre, rose-pâle, rose sombre, blanches. Tellement jolies !
        De plus l’ipomée a une très longue floraison (de mai à octobre selon le temps).
        On peut y ajouter quelques capucines pour un effet encore plus lumineux !

Un site intéressant avec Le Monde Jardiner
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-235-ipomee-ipomoea.html


Jasmin d’hiver, Jasminum nudiflorum, jasmin à fleurs nues

 

            Ces petites étoiles jaune d”or nous ont accompagnés durant tous les hivers de nos années vécues à Bénévent l’Abbaye !  Elle n’ont pas le merveilleux parfum des jasmins blancs mais elles sont là sous le gel, la pluie, le vent, la neige…. Il avait été planté par nos prédécesseurs aux pieds d’un rosier “Pierre de Ronsard”. Nous faisions remonter ses rameaux qui habillaient si joliment le rosier durant la période hivernale (quoi que ce rosier a souvent été fleuri en hiver !)
            Voilà une plante grimpante qui vit facilement sous les climats tempérés froids. Elle n’a pas besoin de grands soins. nous la taillons après sa floraison et si possible avant qu’il y ait trop de feuilles car elle poussait rapidement !
               Le jasmin d’hiver est originaire de Chine. C’est mi XIXe siècle seulement qu’il a été introduit en Europe (Angleterre) par Robert Fortune, récolté près de Shanghaï et Nankin. Il avait été découvert précédemment en Chine par le botaniste Alexander Von Bunger. Les Chinois appellent :ce jasmin  “fleurs accueillant le printemps”. Très joli nom.
                L’un de ses noms “jasmin à fleurs nues”, comme son nom botanique, lui vient du fait que la floraison advient après la chute des feuilles (même si les tiges restent assez vertes et que parfois quelques feuilles subsistent).

 


Tout sur la culture du jasmin d’hiver chez Gerbeaud :
https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/jasmin-d-hiver.php3

Plus de détails :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jasmin_d%27hiver



Lilas d’Espagne, valériane rouge, centranthe rouge, valériane des jardins

          Voilà une fleur que j’aime depuis l’enfance. Dans le village des Hautes-Alpes, Lagrand, où habitait ma famille, il y en avait beaucoup ! de partout ! Et quelle n’a pas été ma surprise quand je suis retournée en Creuse, à Bénévent l’Abbaye, d’en voir devant la maison où je n’habite plus, des lilas d’Espagne qui se sont installés là, comme ça… (peut-être le travail des oiseaux ?)
         Le lilas d’Espagne est originaire du pourtour méditerranéen mais s’adapte largement là où il trouve un sol sec et pauvre. Il supporte facilement les fortes chaleurs mais également le froid, le gel. On peut le cultiver en plante d’ornement tant en plaine terre qu’en bac ou pot. Il est très décoratif avec des fleurs roses, rouges ou blanches et un beau feuillage gris-vert (caduc). De plus, il est vivace et se ressème naturellement.
          Il a un légère propriété calmante par sa racine consommée en tisane.
         Les jeunes feuilles peuvent être consommées crues en salade et développe une saveur proche de celle de la mâche avec un peu d’amertume (habituellement consommé en Italie pour les feuilles et dans le Niçois pour les boutons de fleurs qu’on ajoute à d’autres salades).


Lychnis, lichais coronaria, coquelourde des jardins

          Pour moi cette fleur a voyagé….
         En effet, un plant m’avait été donné par la grand-mère d’un ami à Biarritz, planté chez mes parents dans les Hautes-Alpes et les plantes de la photo viennent d’un plant transféré de chez mes parents à chez nous en Haute-Savoie…. L’aventure c’est arrêté là…
        Les lichais sont des plantes peu exigeantes qui aiment le soleil ; dé plus leur multiplication peut se faire simplement par séparation de la motte mais elles se ressèment également seules naturellement. Ils sont vivaces et ne craignent ni le froid ni le gel.
          Les lychnis existent également à fleurs blanches : Lychnis coronaria Alba

Outre de nombreuses information sur la culture des lychnis, le site Promesse de Fleurs présente plusieurs espèce de lychnis avec description et photographies :
https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/fichefamille/lychnis-coquelourde-planter-cultiver-et-entretenir



Misère verte, comméline commune, éphémère, commelina communis.

        Cette jolie fleur était parmi celles que des clients avaient eu la gentillesse de nous offrir pour nos pots extérieurs et j’en avais oublié le nom ! Merci Faceboook qui a permis à Heva de me renseigner. Merci Heva….
          C’est donc une misère, verte à fleurs bleues et quel bleu ! Les photos n’arrivent pas à en rendre la luminosité !
          Les misères, c’est compliqué ! Il y en a plus d’une soixantaine de variétés au feuillage allant du vert au jaune, de l’uni au rayé, du vert dessus et violet dessous, du tout violet ; quant aux fleurs elles partent du blanc, passent part divers rose, mutent dans des nuances de bleu et de violet. Ces plantes sont vivaces ou annuelles selon les climats mais quand elles ne repoussent pas au printemps on les retrouve installées dans d’autres pots que celui de leur plantation…. Les fleurs ne tiennent qu’une journée mais refleurissent continuellement !
           La misère ou commeëline commune est donc une plante bien curieuse et belle.
           Ses noms : Comméline commune, Misère verte, Commelina communis, Asiatic dayflower, Ephémère (comme en anglais pour la courte vie des fleurs).
          La comméline commune est originaire de Chine, Corée, Japon, Taïwan, Extrême Orient russe (d’où le nom britannique) puis dispersée dans le Missouri où elle s’est bien adaptée et et aurait pris le dessus sur les plantes similaires préexistantes. Plus au nord, elle s’est tant répandue qu’elle y est considérée comme une mauvaise herbe….

Elle peut pousser en bassin, voir ici toutes les informations :
https://www.aquaportail.com/fiche-plante-1522-commelina-communis.html


Morelle lycianthe rantonneti

        C’est tout-à-fait par hasard à Toulon que j’ai aperçu cette plante aux belles violettes s’ouvrant un peu comme des pervenches.
        Je ne connaissais non plus pas ce mot qui est son nom : “morelle”. Il viendrait du latin médiéval “maurela” venant lui-même de “maure”.
          Si cette morelle se pare de belles fleurs violettes, d’autres peuvent être de diverses couleurs telles le blanc, le jaune ou le jaune selon les variétés.
          La morelle vient d’Afrique (mais j’ai lu également Amérique du sud) et s’est parfaitement acclimatée dans nos régions.
          Ses fruits peuvent être toxiques avant leur maturité mais comestibles en suite (leur manque d’intérêt gustatif fait qu’ils sont généralement délaissés).
        Cette plante, comme d’autres), porte de nombreux noms : Morelle lycianthes rantonneti, morelle de Liné, Solanum laciniatum, morelle laciniée, arbre à gentiane, morelle de Rantonnet (qui serait le premier à les avoir cultivées en France au XIXe sicle)


Muflier, Gueule de loup, Tête de lion, Antirrhinum majus

            Un joli souvenir parfumé de Bénévent !
          Le muflier nain est très pratique car peu exigeant, assez rustique pour supporter des hivers pas trop froids si non on le considère comme plante annuelle, offre une longue floraison multicolore et un subtil parfum (du printemps aux gelées).
           Le muflier comprend diverses variétés dont une naine (jusqu’à 20-25 cm), une moyenne (jusqu’à 60cm) et une grande (autour d’1 mère).
          On la rencontre aux Etats Unis, en Europe et Afrique du Nord. Il est originaire du bassin méditerranéen.
           Dans le langage des fleurs, il symbolise le désir.
         Et dans la superstition, on dit même que ses graines protègeraient des empoisonnements !
       

Par Googlebook, un livre consultable en ligne sur l’histoire des plantes dont le muflier :
https://books.google.fr/books?id=tVo-AAAAcAAJ&pg=PA371&lpg=PA371&dq=muflier+nain+histoire&source=bl&ots=Qsch7S7n6I&sig=ACfU3U29_qY0aDMJgEWGzCteLaRfCu6hjg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjFg47vsen1AhUMzYUKHRdGA3A4ChDoAXoECBUQAw#v=onepage&q=muflier%20nain%20histoire&f=false


Muget, Convallaria majalis, Lys de la vallée

         Les simples clochettes de mai si parfumées auxquelles je préférais, enfant, les  longues clochettes du saut-de-Salomon, moins blanches, légèrement vertes qui m’étonnaient beaucoup…. J’aime toujours le saut de Salomon mais j’apprécie bien-sûr le muguet !
           Pourtant, derrière ses fines fleurs, leur parfum merveilleux, le muguet nous cache     son autre visage ! son ingestion peut s’avérer mortelle tant pour les animaux que pour les humains. Mais, comme souvent ce qui est toxique, il peut avoir des effets bénéfiques : tonicardiaque, diurétique. Cet usage est abandonné car très risqué.
            Le muguet est utilisé depuis le XVIe siècle en parfumerie (il était alors destiné aux hommes) ; ce n’est qu’à partir du XXe siècle qu’il a été considéré comme un parfum féminin.
             Fêter le retour du printemps avec du muguet était déjà habituel chez les Romains et les Celtes.
            La coutume du muguet du 1ier mai est attribué à Charles IX qui en aurait reçu un brin lors d’une visite en Dauphiné offert par le chevalier Louis de Girard de Maisonforte ; le roi, enchanté, aurait alors décidé d’en offrir un brin chaque printemps aux dames de la cours. Au XVIIIe, après la Révolution, le muguet est associé au jour républicain du 26 avril pour éloigner la coutume royale. Le muguet de mai disparaît des habitudes pour revenir au premier 1895…. Félix Ma&yol (alors chansonnier réputé) est accueilli à son arrivée à Paris par une amie qui lui offre un bouquet de muguet à la place du traditionnel camélia que les hommes arboraient alors à leur boutonnière. Le soir de sa prestation au Concert Parisien, il porte donc un brin de muguet…. Ce muguet est devenu son emblème et son porte-bonheur qu’il porta durant toute sa carrière. Au début du XXe siècle il est associé à la fête du travail et sa vente dans les rues autorisée.
            Et le muguet est la fleur du Rugby Club toulonnais en l’honneur de Félix Mayol (à qui le stade est dédié)
            Porte-bonheur, poison, médicament, royaliste, révolutionnaire, travail ou pas travail… peu importe ! le muguet reste une jolie fleur merveilleusement parfumée !

Dangerosité  sur Allo Docteur :
https://www.allodocteurs.fr/archives-le-muguet-attention-plante-toxique-13297.html


Onagre, Onagre de Glaziou, oenothéra biennis, primevère du soir, jambon du jardinier, mâche rouge

               Voilà une bien jolie fleur si lumineuse dont un plant nous avait été offert par des clients de notre magasin. Un grand merci à eux.
               Elle a fleuri et refleuri un certain temps mais un jour, elle s’est éteinte… (En fait, elle est plante bisannuelle…)
               De plus nous n’avions pas retenu son nom… donc difficile d’en retrouver une !
             Mais voilà que plusieurs années plus tard, je la vois sur Facebook et nommée dans un commentaire ! Onagre ! (je connaissais l’onagre comme un âne sauvage mais non comme une fleur. Ce nom était donné également à une arme “engin de siège” dans l’antiquité !).
                C’est une plante bisannuelle poussant naturellement un peu de partout, supportant des températures très basses mais appréciant aussi les climats doux ; elle fleurit de préférence en fin d’après-midi jusqu’au lendemain en fin de matinée en dégageant un parfum doux et léger (ce qui lui vaut l’un de ses noms : “primevère du soir”.
            Mais si elle est recherchée et cultivée ce n’est pas particulièrement pour son côté décoratif mais pour ses graines utilisées en cosmétique : une huile riche en antioxydants, omégas 6 en est extraite, utilisée en médecine douce (cholestérol etc) en dermatologie contre l’eczéma. Originaire d’Amérique du Nord et introduite en France au XVIIe siècle, elle était déjà utilisée par les Amérindiens pour ses vertus.
             Mais l’onagre en plus d’être une plante ornementale et médicinale est également une plante comestible ! et ceci de la tête au pied ! (ce qui lui vaut l’un de ses multiples noms : jambon du jardinier. Ses racines se cuisinent comme des salsifis, ses feuilles crues en vinaigrette, ses fleurs se consomment cuites.       


Pour celles et ceux qui souhaitent plus de détails :       
http://www.cbnbrest.fr/site/pdf/erica/ERICA_2016_63107.pdf



Orchidée élevée, dactylorhiza eleta

 

          Et oui, j’ai beau me trouver dans les talus et bords de chemins (mais pas que !), j’ai un beau nom latin : dactylorhiza elata. Je suis quand même une orchidée, plante noble s’il en est !
         L’orchis élevée est une plante que l’on trouve essentiellement dans les prairies et talus et fait partie de la grande famille des orchidées si diverses !
        Celle-ci a été photographiée aux environs de Saint-Dizier-Leyrenne en Creuse où elle est assez courante. C’était le printemps et les talus et bords de chemins ou de ruisseaux étaient riches d’une large floraison variée et multicolore !
       

Herbes d’ici et d’ailleurs présente de nombreuses photos des diverses parties de la plante :
http://herbierdicietdailleurs.eklablog.com/dactylorhiza-elata-orchis-elevee-a47459636


Passiflore, passiflora

        Brantôme est non seulement une très belle ville mais de plus elle est très fleurie, par toutes sortes de fleurs et diverses essences  d’arbres. Ici, une passiflore dont une grande plante couvrait un bon pan de mur ! On pouvait voir fleurs et fruits ensembles.
        Il en existe plusieurs variétés dont les fruits sont ou ne sont pas comestibles, les fleurs plus ou moins odorantes mais toujours belles ; cependant une seule résiste au gel : “passiflora caerulea”.
        Les passiflores sont originaires d’Amérique du Sud (les Aztèques la cultivaient déjà ; elles ont été introduites en Europe par les conquistadors).
          Quant à son nom “fleur de la passion” il ne se réfère pas à une histoire romantique mais à la passion du Christ (nom latin attribué par Linné : passi = passion, flora = fleur. En regardant la fleur on peut imaginer que ses filaments rappellent la couronne d’épine, le pistil les 3 clous et les étamines les 5 plaies (ce qui à l’époque a largement été utilisé par les religieux missionnaires auprès des populations autochtones….

Sur l’excellant site en lien ci-dessous une description et des explications fines (et claires) de cette fleur si complexe :
https://www.zoom-nature.fr/fleur-de-passiflore-simple-et-compliquee/


Pensées choupatières

        Pensées multicolores, pensées presque naines, elles éclatent du violet au jaune vif, de l’oranger profond au blanc pur ; leurs pétales forment des visages étonnés ou souriants, maquillés, mâchurés, unis, striés ; les couleurs se disposent dans une symétrie parfaite ou se fient au hasard…
         Elles continueront de fleurir jusqu’à l’automne et refleuriront l’an prochain. Mais pas telles qu’aujourd’hui, elles se rapetisseront encore un peu, remanieront quelques couleurs par ci par là, nous offrant ainsi une surprise à chaque floraison.
         En plus de ne pas être frileuses, elles se contentent de peu de soins ; les pensées sont vraiment des plantes robustes et généreuses (pourrait-on dire).

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Pourpier vivace, Delosperma cooperi

            Pour la première fois cette année j’ai planté des pourpiers vivaces. On verra comment ils vont passer l’hiver ! J’espère les revoir au printemps. Ce sont de jolies fleurs d’un rose assez vif au pétales brillantes, aux feuilles grasses et rondelettes s’étirant sur de longues tiges retombantes ou rempantes. Elles ne sont pas parfumées. La floraison est longue et abondante (du printemps à l'automne).

            Le pourpier vivace ne ressemble pas au pourpier annuel aux fleurs multicolores. Il en existe d'autres variétés aux fleurs rouges ou blanches mais moins résistantes au froid.
           “Cooperi”, dans son nom botanique, vient de celui d’un botaniste anglais du XIXe siècle spécialisé dans la flore sud-africaine d’où ce pourpier est originaire. C’est là qu’il a acquis sa résistance à la sécheresse tout en supportant des températures assez basses (jusqu’à -10°).

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Rose trémière, prime rose, rose papale, passerose, alves rosea, guimauve rose, bâton de Jacob, bourdon de Saint Jacques, rose d’outremer

             Une des fleurs que j’aime tellement et depuis longtemps ! Leurs grandes tiges aux couleurs si lumineuses qui aiment s’abriter devant un mur de pierres mais peuvent tout autant apprécier de pousser au milieu d’un jardin ! Elles fleurissent en fleurs simples ou composées dans de multiples couleurs en blanc soutenu de grenat en son centre,, du rose le plus tendre au rose soutenu très vif, au presque noir et même du jaune, orange, rouge….
             Une plante d’ornement ancienne qui supporte très bien les hivers rigoureux, qui aime le climat atlantique. Elle est bisannuelle et repousse seule depuis les graines tombées au sol ce qui la fait paraître vivace (mais la nouvelle plante ne donnera pas forcément la même couleur que celle ayant donné les graines !).
            Tout le monde n’est pas d’accord sur son origine et son arrivée en Europe : pour certains elle viendrait de Chine, aurait été exportée vers le moyen Orient et ramenée en France par les Croisés depuis la Turquie; Pour d’autres, elle aurait été introduite en France par les Turcs. Mais on est quand même toujours dans le même espace.
            Si la rose trémière est cultivée essentiellement pour sa beauté, elle est aussi comestible et médicinale. Ses fleurs et jeunes feuilles se mangent crues, plus grosses feuilles cuites (même comme un légume), on fait de la tisane avec ses fleurs. En médecine naturelle, elle est utilisée depuis l’Antiquité (émolliente, adoucissante, diurétique, adoucit la toux, les douleurs stomacales. Les recherches contemporaines continuent de lui découvrir des vertus.
       
Secrets de jardins présente, avec de nombreuses photos, diverses variétés :
http://secretsdejardins.e-monsite.com/pages/flora-dico/rose-tremiere-alcea.html

 

"Tout se mange dans la rose trémière" :

https://www.youtube.com/watch?v=ok65yBXQ4qE

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Saxifrage, brise roche, casse pierre, herbe à la gravelle, canicule des montagnes, taxifraga

        J’ai découvert les saxifrages dans le jardin de mes parents à Eyguians dans les Hautes-Alpes.
        Cette plante vivace et rustique aux grandes feuilles d’un vert lumineux et aux belles fleurs en grappes d’étoiles rose refleurissait tous les ans et prospérait là, sans craindre le gel d’hiver ni la sècheresse d’été… C’était sûrement une saxifrage de Sibérie (une des nombreuses variétés).
        La saxifrage fleurit en diverses couleurs : rose, blanc, pourpre, jaune, orange.
        Il en existe de nombreuses espèces (+ de 400 !) dont certaines préfèrent l’ombre, d’autres le soleil, aux feuilles plus ou moins grandes dans des nuances vert et gris-vert, plus ou moins épaisses….
        Plante de l’hémisphère nord, on la trouve dans de diverses régions (celle dont j’ai les photos poussent à Toulon en haut du Mont Faron à 584 m d’altitude). Facile à reproduire par bouture, semis ou séparation des touffes (racines ligneuses)…
        La saxifrage était autrefois utilisée en médecine contre les calculs des reins et de la vésicule (peut-être par ce qu’on l’appelle aussi “casse pierre” ?).

Une légende à propos de la saxifrage :
    Sur la côte rocheuse bretonne en haut d’une falaise, une jeune fille pleurait car sa belle-mère l’avait abandonnée là en lui laissant juste une graine qu’elle devait semer afin que poussent des plantes comestibles…
     Heureusement sa marraine, une fée, vint la voir et lui de simplement jeter la graine parmi les rochers.
Et une plante poussa ! La saxifrage ! Les gens en mangeaient les feuilles accompagnées de vinaigre.
      Voilà pourquoi la saxifrage peut pousser dans les rocailles et creux de murs.

Tant de variétés ! :
https://www.florealpes.com/genre_Saxifraga.php


Saxifrage mousse

            Nous avons découvert le saxifrage mousse dans une jardinerie quand nous habitions en Creuse et nous en avions une belle suspension ! Puis la plante s’est installée seule dans d’autres pots (je suppose aidée par les oiseaux et le vent)). La première année, les fleurs étaient blanches puis elles sont devenues roses....
             Pour cette saxifrage-là, le feuillage est fin et dense (d’où son nom de saxifrage mousse). Elle est utilisé dans les jardins en couvre-sol, en plante de rocaille et donc également en suspension…


Violettes, herbe de la Trinité

        Les violettes restent pour moi un des beaux souvenirs d’enfance, ces après-midi de printemps où plusieurs enfants du village (à Lagrand) allaient “aux fleurs”, selon les moments : violettes, primevères, pervenches, tulipes sauvages, narcisses, saut-de-Salomon, lilas, les oeuillets… toutes ces fleurs que l’on ramassait dans les prés, les talus, les taillis, les bois…
        Nous revenions avec des bouquets bien ronds pour notre famille et pour les personnes âgées seules (n’allez pas croire que nous étions des saints ! Nous avons fait aussi bien des “bêtises” !)
        Si les violettes sont de si jolies plantes d’ornement, tant dans la nature que dans les jardins, elle est très utile pour les papillons dont elles abritent les chenilles.
        Elles sont également utilisées en parfumerie dans de nombreux parfums ainsi qu’en confiserie : les fameuses violettes de Toulouse cristallisées entières ou en pétales dans du sucre, des bombons, des sirops… En cuisine, on peut en utiliser fleurs ou (et) feuilles dans des salades de fruits ou salades salées, les feuilles dans des farces pour volailles, veau ou lapin, les fleurs intégrées à des infusions.
        Dans le langage des fleurs, la violette symbolise la modestie. Un bouquet de fleurs de violette entouré de leurs feuilles symbolise un amour discret.

Légendes et histoires :
IO :Quand Io fut métamorphosée en génies blanche par Héra (l’épouse de Zeus qui était amoureux d’Io), elle errait tristement dans les prés quand de petites fleurs bleues tourner leur corolle vers elle, elle en conclut que ces fleurs étaient les pensées de ses amies venues la soutenir et en fut réconfortée.
LES ROMAINS : Pour eux les violettes contrariaient les effets négatifs de l’ébriété : ils en mettaient donc dans le vin pour avoir l’ivresse et… pas la gueule de bois !
Mais une autre forme de cette légende de même souche dit que, quand Zeus a transformé Io en génisse blanche pour calmer le jalousie de son épouse Hera, il a fait pousser des violettes dans les prés afin d’adoucir l’herbe broutée par son amour ainsi métamorphosé…..
ADAM : On dit aussi que quand Eve fut chassée du Jardin d’Eden, Adam pleura beaucoup et que chaque larme touchant le sol se transformait en violette. C’est pour cela que la violette et le violet en couleur, se rapportent au deuil dans le christianisme.
LE CAPORAL LA VIOLETTE : Quand Napoléon est parti pour l’île d’Elbe en avril 1814, il a promis à ses fidèle d’être de retour quand les violettes refleuriront… et il a tenu parole car il était bien là le 25 avril 1815… La violette est ainsi devenue la fleur symbole des bonapartistes et ils ont eux-mêmes donné ce nom de “Caporal la Violette” à Napoléon