AIN, Divonne-les-bains, écureuil dans un cèdre du Liban

           Devant le Grand Hôtel à Divonne-les-Bains se trouvait deux grands cèdres. Ces très grands et beaux arbres servaient de domicile, garde-manger et salle de jeux pour des familles d’écureuils. C’était un régal de les regarder sauter de branche en branche, d’un “étage” à l’autre (les branches étaient disposées comme des plateaux autour des troncs).
           Cela se passait il y a quelques décennies, j’espère que les nombreuses modifications ont su conserver ces arbres et leurs habitants !


ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE, Pra-Loup : mésanges

            C’était à Pra-Loup pendant une saison d’hiver.
           Profitant des “retours” de petits-déjeuners, nous faisions profiter les oiseaux de beurre et viennoiseries qu’ils appréciaient et tout particulièrement les brioches parisiennes…. Les mésanges étaient nombreuses, certaines d’entr’elles partaient avec des morceaux presque aussi gros qu’elles !
         On voyait surtout des têtes-bleues et des charbonnières, bien-sûr des moineaux. Mais venaient d’autres oiseaux dont le plus rare était le névé que je n’ai pu photographier….


BOUCHES-DU-RHONE, Aix-en-Provence : le chien boulanger

 

 

 

 

 

 

           C’était en début d’après-midi.
        Un chien doré comme un pain cuit à point faisait la sieste devant la porte de la boulangerie (Peut-être que le boulanger et ses mitrons qui travaillent tôt le matin en faisaient autant chez eux ?).
        Paisible et indifférent aux allées et venues des passants et clients, rêvait-il que son maître change de métier pour devenir boucher ?


CHARENTE-MARITIME, La Rochelle : le Bar à Toutous

        C’est à La Rochelle qu’on peut voir un bar un peu spécial. Il est prés du port, devant un magasin de souvenirs, entre un restaurant, un autre magasin de souvenirs, entre deux de ces commerces où l’on trouve toutes sortes d’horreurs pour ne pas oublier qu’on est un jour passé par là (on y trouve aussi parfois quelques jolies petites choses, avec un peu de chance !).
        Mais le propos n’est pas là, il s’agit bien d’un bar un peu particulier. Peut-être êtes-vous passé devant sans le voir… Peut-être même y avez-vous donné un coup de pied (accidentellement bien sûr !) mais peut-être que votre compagnon à quatre s’y est rendu…
“TOUTOU BAR”
        Ne riez pas ! Ca paraît comme ça mais c’est un bar pour les chiens (et chats occasionnellement). Je trouve très sympathique de la part des commerçants du magasin de souvenirs d’avoir installé devant leur porte un abreuvoir pour les animaux qui, eux aussi, ont souvent bien chaud quand leurs maîtres font leur fastidieuse (pour un chien) promenade autour du beau port de La Rochelle, en admirant tours, clochers, façades, bateaux…
        Peut-être le dieu des chiens les remerciera-t-il ?



DEUX SEVRES, Saint-Loup : le châtelain félin…

 

 

 

 

 

 

 

          Nous n’avons pas rencontré les châtelains humains propriétaires de cet imposant et beau château de Saint-loup transformé en maison d’hôtes mais nous avons vu le châtelain félin du lieu !
            Un joli chat presque tout blanc faisant longuement et soigneusement sa toilette sur un muret près des douves.       


DORDOGNE, Brantôme : la tourterelle

 

        Cette jolie tourterelle est venue nous tenir compagnie sur la petite terrasse d’un excellent et sympathique restaurant à Brantôme, le restaurent "l’Authentique". Elle s’est tranquillement promenée sur sur ce muret, parmi les branchages, regardait tout autour d’elle. Cela a duré un bon moment puis elle a repris son vol avant de revenir -sûrement- picorer les miettes qui ont du tomber sur la table ou part terre…..
          Une paisible vie d’oiseau dans une petite (et si jolie) ville !


PYRENEES-ATLANTIQUES,  Anglet : Beltza

         Beltza est née à Divonne-les-Bains (dans l'Ain), est passée par les Hautes-Alpes et a vécu à Anglet...

         Beltza n’est plus de ce monde mais, après avoir failli être jetée à la poubelle (et oui, ça existe…), elle a passé une existence paisible à Anglet (Pyrénées Atlantiques). Elle a été choyée, dorlotée !!! pas une vie de chat libre avec chasse à la souris ou aux oiseaux, bagarres et roucoulades et coups de griffe mais celle d’un chat de salon : canapé, cachette dans le placard à linge, caprice pour manger tel poisson et pas un autre, genoux, etc, etc…

        Beltza (comme son nom ne l’indique pas, signifie « noir » en basque) est née à Divonne les Bains (Ain), dans les couloirs des sous-sols d’une société d’hôtel où j’ai travaillé. Une portée de chatons, ça fait du bruit ! Dans le personnel des hôtels, il y avait ceux que les chats n’intéressent pas, ceux qui les aiment et ceux qui les détestent… La gouvernante n’aimait pas les chats et nous a demandé de les enlever des sous-sols et de les amener…. à la poubelle ! Ce que nous n’avons évidemment pas fait ! Il y en avait 4, nous avons pu en placer 3 mais il en restait 1 ou plutôt une et de plus noire… Nous avons été très étonnés d’entendre des gens refuser de prendre la chatte à cause de sa couleur !!! Mais voilà.
         Nous ne voulions pas l'adopter car en travaillant en saisons dans l'hôtellerie, ça posait des difficultés mais finalement nous l’avons gardée pendant toute la saison. Il fallait être vigilant car, normalement, nous ne pouvions pas avoir d’animaux. Après la saison, c’est la famille de mon ami qui l’a adoptée et lui a donné son nom.

        Beltza avait très peur en voiture et le parcours Divonne-Anglet n’a pas été une partie de plaisir !
        Beltza avait un fichu caractère ! C’est le seul chat que j’ai vu “discuter” et même “disputer”. En effet, si on lui disait gentiment “miou” elle répondait tout aussi gentiment ! mais si on la grondait, elle répondait sur un ton très sec ! et jusqu’au dernier mot ! miaou !
        Un jour, nous étions encore à Divonne, nous avons été réveillés par un bruit bizarre de verre, de chocs… C’était la chatte, complètement affolée (et on la comprend) sa tête était coincée dans un bocal vide…… elle sautait de partout ! Nous avons pu la sortir de là mais ça n’a pas été évident !
        Elle a eu aussi, épisodiquement, une compagne avec qui elle s’entendait plutôt bien, même si elles étaient en concurrence pour les câlins, c’était une chienne que nous avions ramenée du Maroc, Ksabi.