Ecureuil palmiste, écureuil à rayures, funanbulus pennantilii

 

 

              Un joli écureuil photographié à Mérhauli (à proximité de New-Delhi) en parcourant quelques espaces semblant abandonnés bien qu’occupés par quelques vestiges moghols.                                 L’Inde, le Népal, le Bangladesh, l’est iranien sont son habitat d’origine. Il a été introduit en Australie, Guadeloupe, Fidji, Nouvelle Guinée, Samoa, îles Andaman etc   
          Difficile d’imaginer que ce si joli animal servait dans les laboratoires…
              Dans sa vie normale, il participe à l’écologie ! En effet, il fait partie des espèces qui font des réserves et comme son alimentation, essentiellement végétarienne comprend de nombreuses graines et fruits à coque qu’il stocke mais ne retrouve pas toujours…. Il plante des arbres et autres plantes !


Petite famille bovine

            Il n’était pas rare à Bénares de voir des “familles” d’animaux se retrouvant au même endroit, ici vaches et veaux aimaient bien cet emplacement dans une rue tranquille où nous passions souvent. Dans la journée, chacun “vaquait à ses occupations” mais le soir mais également dans la journée, tout le monde se retrouvait là.
              A chaque fois, ce tableau nous procurait un grand sentiment de paix.


Un éléphant ça ne trompe pas énormément

          Je ne m’attendais pas à constater la gourmandise d’un éléphant… un herbivore, ça mange de l’herbe et puis voilà. Et bien non. Eux aussi, quand ils découvrent quelque chose, ils peuvent l’apprécier !
          En effet, nous nous étions arrêtés au bord de la route et venions de remonter en voiture quand nous avons vu arriver le pachyderme et son cornac, à pas tranquilles. Ils se sont arrêtés près de nous et j’ai eu le plaisir de voir un éléphant de vraiment près ! Comme j’avais des biscuits, je lui en ai présenté un, il a fait une boucle avec sa trompe, j’ai posé le biscuit dessus (après avoir pris un instant pour en regarder le bout avec ses deux trous comme des narines), il en a légèrement replié les bords et amené le biscuit à sa bouche et… il l’a retendue vers moi… Un autre biscuit. Le manège amusait son maître ! On a mangé quelques biscuits et fruits avec eux et ils sont repartis à leur labeur, l’éléphant était chargé d’herbe fraîchement coupée.


Echo… écho….

        Nous dormions dans la tante plantée auprès de l'arbre habituel à l'Ashoka Mission.
        La nuit était tranquille. Quelques petits bruits de quelques petits animaux. De vagues ronronnements venant d'une route un peu éloignée.
        On aurait presque pu entendre clignoter les étoiles !
        Un grand crI.
        Puissant.
        Profond.
        Inconnu à nos oreilles.
        Un fort écho le démultipliait.
        Un drôle de son qui faisait comme « éon ! éon ! » émis par une voix presque nasillarde..
        Sursaut.
        Oreilles tendues.
        “éon ! éon !”
        Il n'y a pourtant pas de grands animaux par là pensons-nous.
        Notre cerveau s'est plongé dans une sorte non pas de peur (rien d'autre ne se passait, personne aux alentours ne semblait alerté par ces cris étranges) mais de profond mal-être angoissé..
        Notre sommeil fut haché !
        Le lendemain matin, nous avons cherché des renseignements sans trop dire ce que nous avions réellement ressenti...
        La réponse :
        Des paons viennent dormir dans les arbres du jardin.
        Mais dans la journée, ils étaient ailleurs...
        Vous pouvez rire ! et nous avons ri aussi… après !


La vache et le saddhou

          Voilà une belle vache qui avait un caractère de cochon ! Nous l’avons rencontrée sur la route entre Agra et Varanassi. Nous faisions une pause en bord de route et nous l’avons vue arriver, marchand posément à côté de son saddhu à la tête couverte d’un tissus. Nous leur avons souri mais il a gardé un air renfrogné (comme sa vache), je lui ai fait signe pour lui demander si je pouvais les prendre en photo, un signe de tête bougon pour acquiescer. La vache manifestait quelques petits signes d’agressivité (mais peut-être était-elle mal à l'aise ainsi caparaçonnée). Avant de repartir le sanyasin (renonciate en anglais, celui qui a renoncé aux biens matériels en français...) nous a demandé de l’argent (que nous lui avons donné volontiers pour sa coopération et sa situation) mais il insistait pour que la somme augmente… Il en est des saddhus comme de tout autre être humain, la plupart sont des hommes exemplaires mais quelques uns profitent du système…
                Quoi qu’il en soit, le souvenir essentiel que j’ai de cette courte rencontre est le parement étonnant de cette vache : il était entièrement fait de petits coquillages… Elle et son maître avaient belle allure.


Le crabe aux yeux bleus

         C'est sur la plage de Puri que nous avons fait cette curieuse "rencontre". Nous allions souvent si non nous baignier mais nous balader sur la plage. Il n'y avait presque personne. On pouvait trouver des coquillages et regarder tranquillement les oiseaux, les poissons, les pêcheurs.
           Et il y a eu ce minuscule crabe couleur de sable qui semblait nous regarder avec ses yeux... bleus. (je ne sais pas si c'est rare ou courant mais c'était la première fois que je voyais cela ; peut-être était-ce un bébé crabe ?).
             Afin de le photographier je l'ai mis dans... le fond d'une boite de négatif photo (ce n'est pas sympa mais bon, il courait... en crabe !). Évidemment, je l'ai ensuite remis dans l sable.


La visiteuse

 

       Chez Tchai Baba, nous avions fait la connaissance d’un couple très sympathique ; elle était Japonaise et lui Espagnol. Pour nous faire découvrir la cuisine qu’elle préparait, ils nous ont invités chez eux. Ils louaient une maisonnette en rez-de-chaussée dans une rue tranquille. Passée la porte, une cour puis une cuisine, un séjour et une chambre (le coin toilette est dans la cours, derrière un muret). Nous étions tous à la cuisine tentant de percer les secrets culinaires nippons quand la pièce devient un peu sombre, comme si une ombre voilait la lumière. Nous nous étonnons mais nos hôtes n’y prêtent pas cas. Nous nous retournons et apercevons… sur le pas de la porte… une vache. Tranquille. Elle regarde.
        En fait, elle avait l’habitude de venir ainsi en poussant la porte d’entrée. Elle faisait son tour, appréciait d’avoir un petit quelque chose à grignoter et repartait comme elle était venue.


Lendemain de noces

      Dans ce quartier tranquille de Benares, la plupart des rues étaient blanches comme celle-ci ; souvent, des enfants y jouaient.
           Ce jour-là, grand soleil et douceur du climat ; enfants vêtus de bleu, de blanc. Même le chien était blanc.
           Couleur de soleil, couleur d'éclat, tous portaient au cou des guirlandes oranges ; gros oeillets d'Inde bien épanouis. C'était le lendemain d'un mariage et les enfant avaient récupéré bon nombre de colliers de fleurs qu'avaient portés les mariés et leurs proches. Ils nous en tendirent.  

              Le petit chien blanc, lui, semblait stoïque "moi, les colliers de fleurs... un collier de saucisses serait mieux venu !"


Khandagiri, le langurs sacré

 

           Nous avons rencontré ce groupe de langurs sacrés au cours de notre visite à Khandagiri, là où des moines jaïns ont creusé des grottes pour s’y retirer au 1ier siècle avec J.C.
             Ces beaux et aimables singes portent de nombreux noms : langurs sacrés, entelles (et il y en diverses espèces, gris, dorés etc), semnopithèque entelle, Ils vivent essentiellement en Inde et Asie du Sud-Es


Petite poursuite gourmande

        Si les vaches étaient relativement libres en Inde, c’était surtout flagrant à Bénares où elles se baladaient tranquillement dans les rues à tout regarder, à dormir où bon leur semblait, à choisir la nourriture qu’elles préféraient.
        Parmi leurs délices (en plus des noix de coco vertes et des goulab jamoun), il y avait les fleurs. Et à Bénares, elles avaient de quoi faire ! Non pas qu’il y en ait eu sur les rondpoints et dans les squares comme chez nous mais par le nombre impressionnant de guirlandes et colliers de fleurs utilisées dans les temples !
        Nous revenions du Temple d’Or (où nous n’avions pu entrer car c’est peut-être le seul temple hindou où un non hindou ne peut entrer) mais nous avions acheté des colliers faits de roses d’Inde d’un très bel oranger soutenu. Mon ami en portait un cou. Il commence à sentir une vapeur chaude derrière lui… vapeur qui devenait un peu Brumisateur… Se retournant, il aperçoit le museau luisant d’une belle vache brune… Il accélère le pas. Elle aussi. Il change de rue. Elle le suit. De guerre lasse, il lui donne le collier qu’elle se met à manger paisiblement au milieu de la rue.
        Vachement tenace, le ruminant !


Gadin simien

        A Bénares, les singes vivent tranquilles (ils y ont même leur temple). Dans les rues, sur les toits, où ils veulent. Ils se déplacent en bande etBenares parfois sèment un peu la pagaille ; ils chapardent, crient, se font repousser à grands gestes des bras.
        Les marchands qui ont de petits étals dans la rue se méfient beaucoup d’eux. A juste titre. Les singes sont gourmands ! Ils apprécient les bananes et les confiseries.
        Vers Assi Gath, nombre de ces marchands vendaient ainsi dans la rue, leurs marchandises posées sur de petits étals recouverts de papier ou de tissus. Beaucoup de singes gambadaient sur les toits. Parfois, ils cédaient à la tentation et sautaient sur l’étal, attrapait prestement une banane et s’enfuyaient… mais un jour… chute de singe ! Carrément cul par terre ! Ca a du être le choc de sa vie ! Sûr que le marchand était, lui, bien content ! (si le singe est ainsi tombé, c’est parce qu’il a sauté sur du papier recouvrant l’étal mais qui dépassait de celui-ci)


Les souris de Bénares

           Lors du 1ier séjour à Bénares, nous logions dans un appartement de 2 pièces avec coin cuisine et coin toilette ; les fenêtres donnaient sur le Gange… Un endroit superbe !
           Nous avions entre autres bagages, deux vieux sacs de cuir, un à longue bandoulière et l’autre à deux anses, que nous utilisions parfois. Un matin, la lie se casse d’un côté. Un autre jour, elle est quasiment déchirée de l’autre côté… puis carrément coupée… Grignotée.. Le plus petit sac à deux anses a été attaqué aussi…
          Au vu de quelques crottes typiques, on a pu penser que des souris vivaient aussi là. Mais des souris qui n’aiment que les lies des sacs… En effet, les anses d’un autre sac ont été attaquées. Mais c’était du synthétique qui n’étant pas très écologique, pas à leur goût, elles ont laissé tomber !
         Nous avons eu peu de dégâts causés par ces rongeuses, nous n’avons pas compris pourquoi elles s’attaquaient particulièrement aux lies et anses des sacs avec une nette préférence pour le cuir…
          (Je n'ai bien sûr pas de photos des souris... mais ceci montre non seulement   les temples mais les façades des maisons au bord du Gange.)


Pourquoi pas un biscuit ?

          C’est aux abords des grottes de Khandagiri que nous avons le plaisir de voir un groupe de singes habituellement herbivores.
              Mais bon, pourquoi ne pas goûter le biscuit qu’on nous offre ? (j'espère que cela ne l’aura pas indisposé, il l’a mangé très volontiers !)


Le chien et le veau

        Divers animaux vivaient à la mission Ashoka de Mehrauli; ce n’étaient pas toujours les même selon quand nous y allions : chiens, pintades, veaux, bœufs, paons…
        Pendant ce séjour-là, un joli veau gris clair, plastron blanc, large truffe carrée et brillante, se promenait souvent de notre côté. Un jeune chien berger allemand passait ici quelques jours avec ses maîtres. Et quand les deux se rencontraient, ils s'amusaient comme deux chiens (mais peut-être les veaux jouent-ils aussi ? je n’en ai pas vu).
         Le chien sautillait devant le veau comme devant un autre chien qui aurait été plus grand que lui (sûr !) ; au début, le veau le regardait d’un air surpris, distant… Petit à petit, il a dû réaliser que c’était un jeu et là, c’est devenu très drôle ! il s’est mis lui aussi à sautiller, comme le chien mais avec sa masse le résultat était vraiment cocasse !
          Comme quoi, bovidé et canidé peuvent bien communiquer… ça n’oblige pas le chien à beugler ni le veau à aboyer !