Caravane et chamelon blanc

           C’est un peu avant les Kiber Psss que nous avons rencontré cette petite caravane. Parmi les dromadaires chargés de colis, il y marchaient également deux chamelons dont l’un était blanc. Je ne sais pas si celui-ci gardera cette couleur adulte mais il existe une race de dromadaires blancs au Pakistan dans la région du Balouchistan. (Mais nous étions bien éloignés de cette région situés beaucoup plus au sud)
           (Chamelon est le non des petits autant des chameaux que des dromadaires)


Petit cirque

        Lors de l’un de nos multiples après-midi derrière le garage à Lyallpur, au bord du canal, un saltimbanque passait dans la rue; quelqu’un l’a appelé et il est venu avec ses animaux nous faire une démo de leurs talents.
        Une chèvre était surélevée petit à petit sur des pièces de bois que l’homme rajoutait. Ses quatre pattes bien serrées, elle faisait tous ses efforts pour tenir sur une si petite surface ! Un singe, qu’il tenait en laisse, faisait des mimiques. Il était habillé avec pantalon, veste et képi… Les clichés semblent universels !
       Une chèvre et un singe, le M. Vitalis pakistanais n'avait pas M. Capi... Je n'ai pas vu Rémi.

        L’impression que me fait ce type de spectacle est étrange : un mélange de compassion pour les animaux et de tristesse pour l’homme… Pourtant, il y a toujours là une poésie sous-jacente.



Dans la rue à Peshawar

C’était en fin de journée à Peshawar lors de notre premier périple

et j’avais été surprise de voir un char à bœufs dans la rue d’une grande ville…

(après, on s’y habitue !).


Suspense au bord de la route

        Comme à l’accoutumée, la voiture était garée en bord de route pour la nuit. Comme souvent, à proximité de grands arbres. Dès le Pakistan, il est pratique de dormir ainsi car les routes, en plus de la chaussée goudronnée, sont bordées d’une large voie de terre damée de chaque côté pour permettre le passage des chars à bœufs, éléphants et dromadaires, avec leurs charrettes, bouviers, âniers, chameliers et autres piétons (mais tout le monde déborde   largement sur la chaussée !).
        Nous nous étions endormis après avoir constaté que nous ne captions plus France Inter ou Radio France International (je ne sais plus le nom exact de cette station) que nous entendions encore assez bien en ondes courtes. Nous avions vérifié les bagages sur le toit fixés avec des chaînes et un gros cadenas achetés à Kabul)
        Comme d’habitude, la nuit était calme. Après le couché du soleil, il n’y avait plus grand trafic sur ces routes.
        Quand soudain
        Bruits de griffes crissant sur le véhicule,
        Voiture secouée,
        Des bruits de sauts, d’impacts,
        Les chaînes secouées…
        Le réveil fut en sursaut !!!
        Nous n’avons pas bougé d’ un poil, grands ouverts les oreilles et les yeux, méninges en alerte, pour essayer de comprendre ce qui se passait. Nous ne voyions pas grand-chose et les bruits étaient confus.
        Finalement, nous avons aperçu comme des doigts… un bout de queue…
        Et oui ! Riez ! C’était des singes qui s’amusaient comme des petits fous !

       Je dois dire que je souris toujours quand je me remémore cette anecdote… à la mesure des frissons que nous avons eus !


"Z'avez vu ma bosse ?" dit le zébu


        Nous avons croisé ce bel attelage un matin dans le sud-ouest du Pakistan. Il est vrai qu'il faisait frais et les zébus étaient joliment recouverts de ces couvertures bleues et rouges avec un trou pour laisser passer leur bosse...



A l'étable

           Le jeune Hassan, un ami de la famille chez qui nous habitions, aimait bien de temps en temps venir avec un chevreau qui jouait à cache-cache avec lui sur la terrasse du toit de la maison. C’était très drôle à regarder !
         Un jour, il nous a proposé de l'accompagner là où vivaient les chevreaux et chèvres. Bien-sûr nous l’y avons accompagné. Il y avait là en effet une très grande famille de biques et leur petits qui profitaient de cet abri et d’un espace tout autour avec nourriture à volonté. Une bonne ferme. (Mais 2 chevreaux dans les bras pour la photo, ce n'est pas évident !)