C’est la couleur grise dominante qui se remarque de prime abord en arrivant au Mont Dore. Couleur grise mais plaisante car le vert de la végétation environnante l’adoucit, l’architecture des belles bâtisses formant les rues l’utilise à propos et le met même en valeur… La ville est très agréable. De nombreux commerces, une église, des thermes et un casino…. La campagne, les dômes et puys à l’entour font le charme de l’Auvergne.
              Nous y avons passé seulement un après-midi, le temps de flâner dans les rues et places, de prendre une boisson fraîche et pour certains d’entre nous de faire un petit tour au casino… (ils ne sont pas revenu avec le jack-pot !)
             La communique est dynamique non seulement grâce à sa station thermale et son casino mais grâce à sa situation géographique lui permettant d’offrir de nombreux loisirs d’hiver et d’été : ski, randonnées, hockey sur glace. 

Office du Tourisme Mont Dore :
https://www.sancy.com/decouvrir/toutes-les-communes/le-mont-dore/

           On ne peut pas manquer l’église Saint Pardoux car on la voit dés l’arrivée au Mont Dore.
           Elle est grise comme la plupart des bâtiments ici ; grise du raz du sol au sommet du clocher : andésite (roche volcanique) pour le gros oeuv, ardoise pour la toiture.
         Elle a été construite d’après les études de l’architecte Aymon Mallay en 1!52 sur l’emplacement du jardin du curé d’alors en remplacement de l’ancienne église qui se situait à quelques distances de là. Elle a été consacrée en 1855, agrandie par la crypte Notre Dame des Malades en 1856.
           Son style d’architecture est double : néogothique pour l’intérieur et néo roman pour l’extérieur.
           L’ornementation intérieure est représentative du renouveau de l’art sacré en Auvergne : le décor en céramique (choeur) sur le thème de l’eau dans la bible et les évangiles est l’oeuvre du peintre Jean Olin (terminée en 1958 après un an de travail !) ;  le chemin de croix est une oeuvre des peintres Claude et Line Malespine en laque de Byzance réalisé d’après leurs peintures en 1965.
          Les vitraux sont l’oeuvre du maître verrier Jacques Dorchies. Là, la lumière et les couleurs sont reines et des formes tout en volutes les animent.
           L’orgue de style art nouveau a été réalisé en 1985 puis modifié en 1996 par le facteur d’orgue David Jean à la demande du maire de la commune qui souhaitait ajouter un atout musical à la ville. Le buffet (la partie visible contenant toute la “mécanique” musicale) est en bois de chêne et étain ; une réalisation de Claude Perrin. La particularité de ce buffet est d’avoir été monté sur roulettes afin de pouvoir le déplacer dans l’édifice si nécessaire mais cette fonction a peu servi. Longue vie à ce bel instrument, qu’il accompagne les messes et célébrations et participe à de nombreux concerts !
            Un beau moment enrichissant dans une merveilleuse lumière !

       Avant les Auvergnats, avant les Romains, les Celtes appréciaient ldéjà es vertus des eaux de source de ce qui est maintenant le Mont Dore….
         Comme les autres bâtiments de la commune, les  thermes sont construits en pierre volcaniques d’un joli gris. Construits en 1817 dans un style néo-byzantin un peu particulier inspiré par les thermes romains de Caracalla (qui comprenaient des thermes et un temple)…. l’ensemble est classé aux Monuments Historiques.
         La construction s’est faite sur les ruines d’anciens thermes romains dont subsistent quelques vestiges (des recherches et études sont à nouveau en cours).
           Les curistes trouvent ici, bien-sûr, les thermes pour des soins thérapeutiques (respiratoires, rhumatismaux, bien-être et santé) mais aussi l’hébergement pour la durée de la cure.

Un très bel article sur le Mont Dore présentant notamment de très belles et nombreuses photographies des thermes (que nous n’avons que peu vus et pas photographiés) :
https://www.paysdauvergne.fr/puy-de-dome/le-mont-dore.html