LAGRAND, Le Chat

            Le Chat !
            Lui a été mon premier chat. Un magnifique souvenir de quand j'avais, je crois, 8 ans. J’avais cassé les pieds à mes parents pour en avoir un. Ils ont dit oui mais à condition que je m’en occupe moi-même et qu'il ne dorme pas dans la maison… J’ai accepté, ai préparé un endroit où il pourrait dormir (des tissus dans un cageot) installé à la cave qui n'était pas en sous-sol ni fermée, acheté un biberon de bonbons (petits pois et lardons en sucre que j'ai "dû" d'abord manger...).
            Une voisine m’a donné un chaton pas tout-à-fait sevré, un tigré et blanc. Je l’ai nourri au biberon tous les jours avant et après l’école, matin, midi et soir… Et j’étais ravie !
            Ce chat a vécu quelques années avec nous. Tout allait très bien. Il était très joueur et familier. Il dormait souvent, l’hiver, sur le dos du chien qui dormait sous le poêle… Les poils de son dos étaient souvent roussis ! (et oui, que le chat ne dorme pas dans la maison n’a pas duré…)
            Mais c’est aussi à cause de moi qu’il est mort (ça, je l’ai appris plus tard). Un jour où il courrait et moi aussi, je lui ai donné involontairement un coup de pied qui a amené une tumeur… Et on n’amenait pas les chats chez le vétérinaire en ce temps-là…


LAGRAND, Le Tigré

        Toujours pas un nom original pour ce chat : le Tigré. Et bien oui, il était tigré.. Mais c'était surtout un chat en or ! Je jouais avec lui comme on joue à la poupée, je l'habillais et il se laissait faire ; une vraie perle ! De plus, un chat qui n'aurait jamais rien volé : il pouvait rester tranquillement dans la cuisine alors qu'un lapin fraîchement dépecé était posé sur la table...

 

        Il avait aussi l'habitude de "faire le tour" quand la famille prenait le repas ; nous étions cinq et il passait de chaise en chaise en passant dans notre dos... Mais parfois il faisait son tour par les épaules et là, savait où s’arrêter : sur celles de mon père. Car il le laissait faire ! le chat approchait de plus en plus son museau de la fourchette allant à la bouche de mon père qui taquinait le chat en le faisant “languir” puis lui donnait un morceau.
        Il avait une particularité : il sentait toujours bon ; sa fourrure sentait le foin ! même quand il ne sortait pas.
        Je n'ai que cette photo de lui, prise en 1961. Il n'a vécu que quelques années mais quelques belles années de chat libre, libre dehors et libre dans la maison.


LAGRAND, Ratatouil

         Ratatouil est arrivé vers 1965. Je ne sais plus d’où.
        C’était un chat très gentil avec la famille mais en tant qu’être vivant, il était un peu voyou. Il n’hésitait pas à se mettre sur le dos sous la porte d’un placard (qui était à quelques centimètres au-dessus du sol), grattait sous les portes avec ses pattes (les portes n’étaient pas très bien fermées il est vrai) pour aller voler un morceau de fromage… Il était aussi grand chasseur et ça lui a coûté la vie… En effet, dans sa dernière année à la maison, il était devenu bien gras et ne mangeait pas plus que d’habitude. Ses quelques larcins ne justifiaient pas cet embonpoint. Un voisin du village (à 2 km de notre maison) s’était rendu compte que Ratatouil allait faire des « virées » dans son pigeonnier… et quelques pigeons bien gros y laissaient les plumes !
        Mais il aura quand même eu une bonne vie je crois. Libre et avec les dangers de la liberté « mal utilisée » parfois.
         Il y avait aussi un chien chez nous : Papillon.
         Ratatouil et Papillon s’entendaient très bien. Quand le chien se couchait en rond bien serré sur une chaise, le chat sautait dessus, fourrageait avec ses pattes avant entre la cuisse et le ventre du chien, y les calait bien et s’endormait ainsi. Papillon le supportait. Mais, au bout d’un moment, il commençait à soupirer, de plus en plus fort (en sifflant presque) et finissait par se lever. Ratatouil tombait de son nid douillet et le manège pouvait recommencer !
        Une foi, on avait donné un gros os de bœuf (un tibia je crois) à Papillon qui, bien sûr est parti dehors en courant (sûrement pour l‘ajouter à son trésor), son os dans la gueule. Mais Ratatouil passant par là, n’a pas voulu laisser passer ce bel os sans rien faire : il a rejoint le chien, s’est accroché à une extrémité de l’os. Les deux ont couru ainsi. Nous n’avons pas su la suite, il y avait des arbres…
        Ratatouil et Papillon mangeaient dans le même plat. Mes parents n’achetaient pas de boîte pour les animaux : ils mangeaient « frais ». De la soupe, du pain, les restes de nos repas, les morceaux de viande donnés par le boucher. Au début, ils mangeaient chacun d’un côté en se surveillant ; petit à petit, le chat s’est rapproché et finalement, il mangeait gueule contre gueule… Comme quoi, chien et chat…
        Ratatouil me servait de cache-nez l’hiver, la nuit. Il avait pris l’habitude de dormir sur mon lit et avait fini par s’installer sur mon cou.
         La maison avait un balcon avec escaliers qui donnaient sur la rue. Le chien et le chat entraient et sortaient comme ils le voulaient, les « portiers » étaient là… Ratatouil miaulait pour entrer. Si on ne s’exécutait pas assez vite, il montait sur la poignée de la porte pour qu’on le voit par la vitre et, si on n’ouvrait pas encore… il mettait ses pattes sur la barre des vitres…
         Quelle vie !



LAGRAND, Papillon

           Papillon est un chien que mon frère ainé avait un jour ramené à la maison parce qu’il souhaité aller à la chasse et qu’un voisin lui avait donné.
            Il était un peu apeuré et nous avons pensé que c’était dû au changement de maison. Mais… le lendemain ma mère balaye dans la maison et le chien se met à pleurer ! Elle comprend qu’il a peur du balais.. qu’il a sûrement été battu… Il lui a fallu bien de la constance pour le calmer, en lui montrant le balai par terre puis le rapprochant de lui, puis le passer sur son dos… Enfin Papillon a été libéré de sa peur. mais cela a pris du temps…
           Mon frère part un matin de bonne heure à la chasse avec son chien mais moins de deux heures après, le chien est de retour à la maison, seul. Mon frère arrive plus tard, il cherchait le chien ! Il se trouve que Papillon avait peur des coups de fusils…
            Plus de chasse pour lui.
           Papillon a passé une vie tranquille à la maison, il aimait se balader tout seul, venait me chercher quand le car scolaire s’arrêtait vers devant chez nous, surveillait l’arrivée de mon père rentrant du travail, dormait et mangeait avec le chat (Ratatouil). Une vie tranquille…


LAGRAND, le Rouquin

        Le Rouquin... curieux chat ! (s'il en est toutefois d’ordinaire chez les félins !)
        Il nous avait été donné tout chaton par une voisine qui savait que je rêvais d'avoir un chat roux.

        Il n'était pas tout roux mais blanc et roux, plus blanc que roux. Des yeux très verts. Un très beau chat joueur et posé. Bon chasseur. Grand dragueur aussi mais je ne sais pas s'il était très grand séducteur. Quoi que... peut-être que les minettes aiment les beaux balafrés. Le mythe du tendre voyou. Tu parles ! Il était plutôt bagarreur ; des stigmates de ses batailles près d'un œil, sur le nez, une patte tordue, la queue cassée, quelques traces bizarres sur les flancs... Souvent, au printemps, il troublait les nuits du quartier, mêlant ses cris rauques à ceux de ses congénères tout aussi amoureux que lui mais tous concurrents les uns des autres.
      A la maison, il roucoulait, enfin, il ronronnait souvent, était très câlin, dormait sur les lits. Notre chien Papillon n'était plus de ce monde et il avait donc toute l'affection de la famille, la gamelle pour lui seul. Il jouait bien son rôle d'unique animal de la maison.              
        Mais un jour mes parents ont déménagé. Pas très loin, à 3 km de là. Ils ont évidement amené le chat. Il n'a pas aimé mais pas aimé du tout ce changement et est tout simplement retourné à l'ancienne maison. Elle n'était plus habitée ? qu'à cela ne tienne. Il était suffisamment bon chasseur pour manger de la viande fraîche de souris et assez enjôleur pour obtenir des petits plus chez la voisine. Quant au coucher, il y a tant de bon coins à la campagne ! des fénières, des granges, des dessous d'escaliers remplis de bois et pourquoi pas de grosses branches d'arbre quand il fait beau pour attendre gentiment le réveil des oiseaux à l'aube....           
        Bien sûr, nous avons regretté sa présence mais il vivait libre, en chat indépendant, sans être trop seul. Il nous faisait des fêtes quand nous retournions chez notre ancienne voisine. C'est donc dans son quartier d'origine qu'il a fini sa vie, en vieux matou.


EYGUIANS, les Bili

            Les Bili… sans « s » puisqu’il s’agit d’un nom propre.
            Bili 1, la mère,
            Bili 2, la fille.
            Bili 1 est née à Divonne-les-Bains et a vécu dans les Hautes-Alpes où est née Bili 2.       

            Toutes deux jolies minettes tigrées et blanches aux yeux verts, la crème des chats.

Bili 1, la mère qui venait de Divonne-les-Bains
Bili 1, la mère qui venait de Divonne-les-Bains

     Mais tout d’abord, pourquoi « Bili ». Tout simplement parce que ce mot signifie « chat » en hindi. Ce n’est pas original mais quand j’ai « récupéré » ce chaton, c’était après un retour des Indes. Et je trouvais le son de ce mot clair, doux.
       Bili, comme Belza (sa vie ici), venait des souterrains des hôtels de Divonne-les-Bains où je travaillais. Il y avait encore des familles de chats dans ces couloirs reliant l’hôtel du Parc au Grand Hôtel (ce n’était pas tout noir, des soupiraux donnaient air et lumière) et toujours des personnes qui n’aimaient pas les chats et d’autre que oui et patati et patata… Cette fois-ci (il n’y avait plus celle qui nous avait demandé deux ans au paravent d’amener une portée de chatons à la poubelle !), nous avons voulu être précautionneux : parmi les chantons, un seul miaulait très fort (c’est relatif !), miaulait chaque fois que quelqu’un passait, il rameutait tout le monde ! Seule solution raisonnable : le prendre avec nous, peut-être qu’ainsi il serait moins bruyant.
         Nous étions logés dans une chambre sur un étage client et… M. Matou continuait ses miaulements… nous l’avons gardé une quinzaine de jours mais ça commençait à jaser… nous avons dû à grands regrets ramener le chat dans son souterrain. En bien lui expliquant que c’était à cause de ses miaulements (ne souriez pas ! les chats comprennent plein de choses !). Et justement, à notre grand étonnement, quand nous repassions par les souterrains, nous n’entendions plus miauler ! Quelques jours ont passé et toujours le calme plat. Nous avons récupéré le chaton qui… n’a jamais plus miaulé ! Bili n’a plus que rarissimement miaulé et très doucement, d’une voix très claire…
           Elle a vécu dans les hautes-Alpes, chez mes parents, une petite maison avec un jardin non clos ; la liberté.
         Bili était une chatte (car on a su plus tard que le matou était une matoune…mais ça n’a rien changé à son nom).

Bili 2, la fille née à Eyguians
Bili 2, la fille née à Eyguians

        C’était une chatte particulièrement gentille, affectueuses.
        Elle aimait beaucoup quand mon père travaillait au potager : elle le suivait à chaque plant repiqué ; à chaque pierre posée pour border une allée, elle s’asseyait dessus et attendait que la suivante soit en place pour aller s’y installer… Mais restait des heures sur les genoux de qui était assis (avec une préférence pour mon père ou ma mère).
      Elle était présente quand mes parents ont acheté leur première tv couleur. Et là, étonnement : on dit que les chats ne voient pas les couleurs ? Pourtant, quand on l’a mise en route pour la première fois, Bili a fait de grands yeux, elle est restée un moment à regarder l’écran ainsi (alors qu’ordinairement, elle ne semblait pas s’y intéresser et gardait les yeux mi-clos). Comme quoi, elle a bien vu une différence ! (par la suite, elle est revenue à son indifférence face au poste tv…).
          Bili était une chatte généreuse. Et oui : quand elle voyait qu’on préparait les sacs de voyage, il fallait être vigilants car elle avait tendance à y déposer souris ou mulot… Pour la route peut-être ? Ca, elle ne nous l’a jamais dit !
           C’était une chatte qui ne miaulait pas : quand elle voulait sortir et que la porte était fermée, elle restait devant à la regarder.. quand elle voulait sortir pendant la nuit et que j’étais là, elle avait trouvé le truc : elle s’asseyait parterre vers la tête du lit et me fixait tant et si bien que je finissais par me réveiller ; en ouvrant les yeux, je l’apercevais, bien assise, pattes avant bien parallèles, bien droite, silencieuse. Evidement, je me levais et lui ouvrait la fenêtre.
          Quand Bili 2 est arrivée avec ses frères et sœurs, normalement mes parents gardaient des chatons pour des personnes qui en voulaient un et, comme souvent dans ces cas-là, il y a eu un désistement... Voilà donc une autre minette tigrée et blanche à la maison. Tout aussi adorable que sa mère. Elle aussi très attachée à mon père.
           Bili 1 a eu d'autres petits qui se sont retrouvés à la maison : la Grise, Ticat qui ont vécu à Toulon chez un de mes frères... j'en parlerai dans une autre rubrique.          


EYGUIANS, la Puce et la Petite

         La Puce, comme Belza, Bili 1 et Lilith,  est une chatte “trouvée” dans un hôtel.
         La Puce est née dans le Var et a vécu dans les Hautes-Alpes où est née et a vécu avec elle La Petite.

La Puce, la mère née à Beauvallon (Sainte-Maxime)
La Puce, la mère née à Beauvallon (Sainte-Maxime)

        Le Golf Hotel de Beauvallon, à Sainte Maxime, était un grand bâtiment situé dans un parc bien arboré. Si l’hôtel était de belle architecture, les logements du personnel, plus modestes évidemment, n’étaient pas désagréables, bien au contraire. Une bâtisse tout en longueur à deux niveaux, située en contrebas, au milieu des mimosas et autres arbres, à proximité d’un ruisseau.. L’endroit était frai et calme.         
         Quelques chats ne s’y étaient pas trompés et avaient élu domicile dans les parages. L’un d’entre eux, ou plutôt l’une d’entre eux, était beaucoup plus familière que les autres et s’est retrouvée à habiter dans le bâtiment puis dans la chambre d’un employé. Ce dernier lui donnait bien à manger mais négligeait d’enlever les restes de nourriture, était affectueux envers elle puis est parti quelques jours en congé. Elle s’est retrouvée dans ma chambre et y est restée jusqu'à la fin de la saison.                              
        C’était une petite chatte noire aux yeux jaunes, très gentille mais qui annonçait déjà un caractère bien trempé !             
             Il fallait bien lui trouver un nom… Sans grande originalité, elle a été appelée « La Puce ».     
          La Puce aimait surtout s’installer dans mon chapeau de plage (comme on la voit sur la photo), sur les journaux, aimait sortir et rentrer à toute heure du jour et de la nuit et pour ça savait bien se faire comprendre ! Si on dit que les chats font « miaou », je n’ai entendu qu’elle prononcer exactement ce son (j’allais écrire « ce mot » tant elle l’articulait bien mi a ou !!!) On aurait dit qu’elle avait appris à parfaitement le prononcer et donnait à cette interjection un ton très, très péremptoire ! Il fallait la voir, toute petite, assise toute droite devant la porte, les yeux fixés sur la poignée et miauler bien fort. Quelle autorité ! C’est elle également qui, quand on s’absentait, faisait sentir sa désapprobation : à notre retour, elle faisait à peine quelques fêtes, mangeait puis s’asseyait sur une chaise, toute droite, nous tournant ostensiblement le dos et restait ainsi une bonne demie heure… (j’ai lu beaucoup plus tard qu’une telle attitude est un signe de confiance…)                

La Petite, la fille de la Puce
La Petite, la fille de la Puce

        La saison terminée, je suis repartie dans les Hautes-Alpes chez mes parents qui… ont été ravis d’héberger cette petite chatte. Elle a vécu chez eux plusieurs années, a eu des petits, dont une chatte noire comme elle qui a partagé sa vie (La Petite). Elles ont coulé des jours heureux dans une maison où elles étaient libres et gâtées. Elles étaient de grandes chasseuses : oiseaux, souris, rats des champs, lapereaux et même les musaraignes qu’elles ne mangeaient pas mais nous “offraient”… Il fallait même être vigilants car elles en déposaient dans les bagages quand on devait partir !
        Elles avaient tellement pris leurs aises, qu’elles étaient capables de miauler devant la porte d’entrée donnant sur le jardin, traverser le séjour et la cuisine et sortir par une lucarne sur l’arrière pour filer dans la campagne, comme si elles voulaient éviter de contourner la maison ! Elles entraient même faire leurs besoins dans leur bac et ressortaient en suite…
         Quand la Petite a vu la neige pour la première fois, ça a été très étonnant : elle a d'abord essayé de marcher normalement mais s'enfonçait malgré son poids plume, elle a commencé alors à sauter, à jouer avec les flocons... On aurait plus dit un chiot qu'un chaton !
          Je ne sais pas comment elles ont fini leur vie car,  après la mort de mon père, à quelques jours d’intervalle, elles ont disparu toutes les deux. Personne dans les environs ne les a vues et n’a retrouvé de cadavres de chat. Nous avons pensé qu’elles avaient volontairement quitté la maison. Elles étaient très proches de mon père qui pourtant les taquinait beaucoup mais elles passaient des après-midi ou des soirées sur ses genoux. Que ressentent les chats à la mort d’un proche humain ? Ma mère a été d’autant plus peinée de cette “disparition “ qu’elle  s’occupait plus des chattes que mon père.


LAGRAND, lapin de garenne

               Il y avait quelques années que je n’étais pas retournée à Lagrand ! et ce fut un plaisir d’y faire à nouveau un tour.
              Mais quelle ne fut pas notre surprise quand, dans la pente où enfants nous “bandissions” (c’est le verbe que nous employions) des pneus, courrions derrière, les remontions et ça continuait, se trouvait de nombreux lapins ! pas farouches sans être familiers quand même !
           Ceci dans une régions de chasseurs ! Mais la population locale a changé, s’est renouvelée aussi, en quelques décennies, et l’on ne tue plus les lapins de garenne. Sauf que, les lapins, ça se reproduit comme des lapins ! et en regardant mieux aux alentours, on en a vu bon nombre ! Ils sont très jolis mais je suppos que les personnes ayant des jardins potagers ou d’ornement ne sont peut-être pas si ravies que ça !
              De temps en temps, il faut donc prévoir quelques civets !

(ils courent très vie et dans tous les sens, ils ne sont pas faciles à photographier !)


EYGUIANS, les gendarmes ou pyrrhocoris apterus

          Les gendarmes vus à Eyguians (dans les Hautes-Alpes) sont vêtus de rouge et noir, ils copulent à tout va au printemps, envahissent terrasses et jardins, gênent la circulation de leurs semblables...

        Oui, à Eyguians comme dans la majorité des pays tempérés, les Pyrrhocoris apterus se reproduisent comme toute punaise rouge... encombrant le passage des fourmis et autres bestioles qui marchent.
         Je les ai photographiés au moi de juin. Nous sommes restés un bon moment à les regarder. C'était pour moi une découverte mais en fait le gendarme est un insecte commun, vivant en colonie, pas farouche donc facile à observer. On lui donne divers noms : suisse, diable cherche midi, soldat... Gendarme, suisse ou soldat sûrement à cause de ses couleurs qui rappellent celles d'anciens uniformes ; diable cherche midi pour le rouge et le fait qu'ils aiment le soleil et la chaleur. Et, contrairement aux punisses des bois, les gendarmes ne sentent pas mauvais.

 

WIDIPEDIA : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gendarme_(insecte)

INSECTES-NET : http://www.insectes-net.fr/gendarme/gendarme2.htm   

Les gendarmes et le potager :

http://www.myrmecofourmis.fr/Que-mange-le-gendarme-l-insecte

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