Le long de la route....

        S'il me semble que les paysages en Inde n'étaient pas particulièrement remarquables, ce qu'on voyait le long de la route était très édifiant, des scènes de la vie quotidienne (malheureusement, j'ai plus de diapos que de photo et je n'ai toujours pas trouvé le truc pour scanner les diapos... honte à moi !).
        Voici quelque uns de ces moments de vie. Je ne sais plus tous les localiser....

Un bungalow, photo prise dans le Bihar. (le foin est presque toujours ainsi sur les toits)

Une pause pour un groupe de paysans. Le décorticage et séchage du blé ou du riz. Beaucoup de travaux agricoles semblaient se faire ainsi sur les bas-côtés de la route (qui sont très larges en Inde vu qu'ils sont très utilisés par les gens et les animaux).

Encore tôt le matin, ils revenaient déjà de la cueillette des légumes... (ici des tomates qui sont très utilisées dans la cuisine indienne)

Si l'on a vu souvent des éléphants transporter des charges volumineuses, le plus souvent, ce sont des boeufs qui tirent les charrettes

Ce n'était pas rare, surtout, je crois, dans l'est du pays, de voir des éléphants travailler. Celui-ci et son maître s'étaient arrêtés au bord de la route, prés de la voiture et la petite bête n'avait pas refusé un biscuit que je lui présentais...

"pâtés" faits d'un mélange de bouse de vache et de paille qui sont séchés puis utilisés comme combustible. Contrairement à ce que l'on pourrait croire il ne s'en dégage aucune mauvaise odeur. Ici ils sèchent sur le bas côté de la route mais très souvent ils sont "collés" sur les murs des maisons.

En Orissa, travail dans les rizières

 

 

L'AMI8 du second voyage ; des enfants curieux ; et moi qui photographie des rizières puis des lotus (en contre-bas que vous voyez sur la photo ci-dessous)



Les bidis

        On ne peut évoquer les Indes sans parler des bidis… La cigarette des pauvres peut-être mais petite cigarette bien agréable !
        Ce sont comme de mini cigarillos légèrement coniques, regroupées par environ 27 unités liées par un fil de couleur variable selon la marque. Et il y en a de nombreuses ! Il y a donc des fils roses, verts, oranges et autres (plus ou moins épais aussi). Selon les marques, l’emballage change ; la plus réputée en Inde est « Ganesh Bidi », le paquet rose, fil rose, imprimés en bleu une représentation de Ganesh et les indications habituelles. Elles sont sûrement les plus agréables : un goût d’herbe brûlée, pas trop fortes. D’autres sont nettement plus grosses (presque des cigarillos !) et elles arrachent la gorge !. D’autres encore sont carrément dans des petites boîtes cartonnées comme des paquets de 10 cigarettes. Ces emballages sont généralement jolis (iconographies se référant à divers dieux du panthéon indou, fort riche ou parfois la photo du patron –de l’entreprise-). On en trouve aussi fabriquées dans la rue et vendues juste avec leur petit lien, sans emballage.
        Elles sont faites avec un peu de tabac blond dans une feuille roulée provenant d’un arbuste poussant essentiellement dans les forets de l’est des Indes, Orissa, (Bihâr, entre autres). Lors de notre séjour à Puri (Orissa) un homme travaillant dans l’agriculture et le bois nous avait indiqué le nom de cette plante mais en hindi et nous n’avions pas trouvé l’équivalent en français, il ne le connaissait pas en anglais : tendu, kendu, tenduni. Ce qui donne (merci WEB) : Diospyros melanoxylon en terme botanique.
        Malheureusement, si les bidis sont source de travail pour les très nombreuses femmes qui ramassent les feuilles et roulent, leurs conditions de travail sont déplorables et les maintiennent dans la pauvreté alors que les intermédiaires et les grandes marques gagnent beaucoup d’argent.

Les bidis achetées en Suisse portent bien sûr les mentions concernant la santé....


        Bien qu’exportées dans de nombreux pays, en France, les bidis ne se trouvent plus (quand c’était le cas, elles étaient vendues excessivement cher alors qu’elles ne coûtent que quelques centimes en Inde). Maintenant, nous en achetons en Suisse où elles sont très couramment vendues dans tous les débits de tabac à 2,40 F suisses.
        D’après des études américaines, elles sont plus nocives que les cigarettes classiques (pourtant avec ce qui est rajouté, paraît-il, par divers producteurs de cigarettes américains afin d’accroître la dépendance... C’est un autre sujet que je ne traiterai pas !)
        Je n’ai rien trouvé sur une éventuelle toxicité du Diospyros melanoxylon. Mais elles ont la nocivité du tabac.
          Une ou deux bidis de temps en temps est un vrai plaisir !
          Les paquets qu'on achète maintenant en Suisse ont malheureusement perdu de leur charme !
SECURITE PREVENTION BLABLABLA !!!!!!


La Monnaie

         Voici quelques billets de banque ramenés d'Inde en 1974 et 1976.
        Il y avait une particularité en Inde : les billets usagers. Au début, nous ne prêtions pas cas à l'état des billets mais nous nous sommes rendus compte qu'on nous refusait régulièrement les billets en mauvais étant donc... nous les avons refusés aussi (C'est pour ça que j'ai pu ramener des billets quasiment neufs)