Un si joli village ! De la mer à la colline, des maisons aux toits recouverts de tuiles romaines, des cyprès, des mimosas, des palmiers et tant de fleurs et arbres ! De lieux intéressants : jardins (Le parc austral Gonzalez, le parc du Cigalou, le jardin Saint François, le jardin botanique, les jardins et restanques), églises (église Saint Trophime et chapelle Saint François de Paule), galeries d’art, paysages, vestiges historiques…. Un lieu de promenade idéal pour les habitants  du village et des alentours et de villégiatures pour les touristes et visiteurs.
        Cette fois-ci, par un beau dimanche de janvier, nous avons parcouru partiellement la partie haute et visité la capelle Saint François de Paule. Une prochaine fois ce sera le bord de mer puis à nouveau le village en hauteur avec tous ses trésors !
             Le nom de Bormes vient de ses premiers occupants sur le littoral : les Bormani, des ligures venus qui vivaient essentiellement de la pêche de cabotage ainsi que du sel, du plomb ; ce n’est que plus tard (IVe siècle) qu’ils se sont réfugiés dans les collines pour éviter des incursions de pirates et des Sarrasins. A suivi une longue période (du Moyen-Age à la Révolution) où la ville était gouvernée par des seigneurs (Remparts du XIIe siècle).
              Pour moi un joli souvenir d’enfance avec les lectures paternelles : Maurin des Maures écrit par Jean Arcard, né à Bormes (1848-1921).

             PS : ne soyez pas étonnés de voir dans le diaporama la photo d'une poubelle : souvent dans les villes on les critique beaucoup pour leur laideur mais ici elles sont très jolies !

Et l’on peut aussi écouter la chanson “Bormes les Mimosas” interprétées par Henri Salvador sur des paroles de Robert Nyel ! https://www.youtube.com/watch?v=0A6zfyq6xJ4

Le site de la mairie de Bormes les Mimosas :
https://www.ville-bormes.fr/fr

      Une petite chapelle en plaine agglomération à laquelle on accède par quelques escaliers puis un petit espace paysagé. Le jaune vif des murs extérieurs surprend…. Passé la porte, on pouvait voir encore une grande crèche dans cette pièce exiguë pour ce type de lieu. Mais l’atmosphère est paisible. Une chaire ouvragée, des statues dans des niches, l’autel devant un grand tableau, deux autres tableaux aux murs et les reflets des vitraux surmontant l’entrée sur les murs….
             Les deux statues dans les niches sont des reliquaires : une sainte à gauche et Saint François de Paule à droite ainsi qu’un buste de Saint Clair sur le mur latéral droit.
          Les vitraux contemporains sont l’oeuvre du peintre Georges-Henri Pescadère (7/5/1915-7/11/2003), et du maître verrier Jean-Baptiste Chartier.
             Dès 1853 la chapelle est devenu le siège des “Pénitents Blancs” (d’où la présence de tombes de ces moines dans son ancien cimetière).
            A la Révolution, elle a été achetée par un citoyen qui refusait de la voir transformée en moulin à farine et l’a rendue au culte en 1827.
            Elle a été restaurée entre 1988-1989 par l'association “Sauvegarde du vieux Bormes”
           Saint François de Paule (moine thaumaturge italien) est le saint patron de Bormes les Mimosas.  Il arriva ici car, se dirigeant vers le château royal de Plessy lez Tours (Indre et Loire) où le roi Louis XI se mourrait, il allait prier pour sa guérison et devait débarquer à Marseille. Mais l’entrée du port de Marseille puis de Toulon ne lui fut pas possible car bloquées à cause de l’épidémie de peste dans toute la Provence. il continua plus à l’est au port du Lavandou et alla à Bormes. Les habitants l’ont accueilli et il furent épargnés par la contagion. Plus tard, en 1650, après la canonisation du moine thaumaturge François, on lui édifia cette chapelle dans le style roman provençal. Le petit cimetière adjacent abrite les tombes de pénitents blancs (sous une grande pierre tombale). Il est maintenant désaffecté et aménagé en jardin d’ornement riche en essences subtropicales.
            Cette chapelle fut la première église dédiée à Saint François de Paule en France.