Cables électriques omniprésents dans les rues
Rue de Saïgon

            C'est notre premier voyage au Viet Nam !
            On en parlait depuis si longtemps !
            Les billets ont été achetés en mars, le Guide du Routard et le Lonely Planet à peu près en même temps ; les recherches sur internet avaient commencé bien avant.
          Nous avons pris 2 vols secs et réservé un hôtel (après lecture du Guide du Routard) qui nous enverra un taxi à l'arrivée, cela paraît être le plus simple. Sur place, on verra. Il y a des agences de voyage vietnamiennes qui semblent pratiques (parcours individuels ou en groupe, "open ticket" qui permet d'acheter la plus longue destination souhaitée et de faire des arrêts plus ou moins prolongés en cours de route. On peut aussi réserver ou pas l'hôtel par ces agences. De plus, cette manière de voyager est économique.
           Petite angoisse pour moi car je suis parfois claustrophobe et 12h d'avion non stop m'effraient un peu ! (un peu… plus qu'un peu…) Mais l'enthousiasme étant là, il aura gain de cause sur la peur !
           Départ de Lyon (on laisse la voiture sur le parking longue durée de l'aéroport) puis la matinée à errer à Roissy...
             C'est presque le départ.
            L'avion de Viet Nam Air Line est beau, un Boeing 777 tout bleu avec un lotus jaune.
           Bonne surprise à l'embarquement : nos billets ont été surclassés et nous sommes en classe affaire... (nous verrons plus tard que la grosse différence avec la classe éco réside surtout dans le plus d'espace pour les jambes (et ça compte pour un long parcours) ainsi que la rapidité d’embarquement et débarquement !

           L'émotion est forte quand nous entrons dans l'avion. Quand un rêve se réalise, beaucoup de sensations contradictoires se bousculent ! Mais l'avion décolle (je trouve toujours ça magique !) et voilà...
            Le trajet est un peu ennuyeux car près de nous il y a un homme et ses 3 enfants, ils parleront pendant 12 h ! L'horreur ! (Comme quoi, l’argent ne fait pas l’éducation…). Mais nous avons pu quand même un peu dormir. Les repas ne sont pas mauvais (plutôt la cuisine vietnamienne que française).
Atterrissage.
            En passant le sas, c'est une grosse bouffée de chaleur humide qui nous saisit. Sensation merveilleuse !
              Mais il y a les formalités douanières.
          Nous sortons enfin de l'aéroport, nous n'avons encore vu personne nous attendant. Voilà, juste à l'extérieur, un homme est là avec nos noms écrits sur un panneau. Surprise, c'est un guide qui parle français, le chauffeur attend dans la voiture.
            
Un parcours que nous ne voyons qu'à moitié car nous sommes un peu sonnés par le voyage
          Nous arrivons à l'hôtel, Vy Vân Hotel, (ttvv@hcm.vnn.vn) et là c'est un homme d'un certain âge, très aimable, parlant un très bon français qui nous reçoit.


Les parcours :

Le Nord en 2005

Pousse-pousse à Ha Noï
Pousse-pousse à Ha Noï

        Dans le Nord, il n’y a pas d’open-tiket (en tout cas en 2005 il en était ainsi) aussi chacun de nos séjour dans plusieurs régions se sont fait avec des aller-retour avec Ha Noï :

Ha Noï - Sa Pa (en train puis bus) 370 Km
Sa Pa - Ha Noï (en bus puis train)
Ha Noï - Ninh Binh (en bus) 95 Km
Ninh Binh - Ha Noï (en bus)
Ha Noï - Ha Long (en bus) 163 Km
Ha Long - Ha Noï (en bus)

        Pendant les séjours, à Sa Pa ce furent surtout des promenades à pieds ainsi qu’à mobylette avec leurs conducteurs pour aller visiter les villages éloignés ; à Ninh Binh, bien sûr les balades à pieds, parcours en bus, en voiture avec un guide, en barques : à Ha Long de grandes marches dans la ville et aux environs, un bateau pour la baie et de petites barques pour les anses, les pieds sur l’île de Cat Ba… Quant à ha Noï, toujours beaucoup de marche mais aussi les cyclo-pousse conduits par des personnes généralement très aimable et bien informées sur leur ville (il y a bien eu un petit problème à Saïgon et un à Ha Noï mais quelques palabres arrangent tout -sauf à Saïgon où il a volé la montre d'Etienne mais on ne s'en est aperçu qu'après qu'il avait disparu..... C'était aux abords de la cathédrale et de la poste et là les cyclo-pousse et marchands de cartes postales étaient lourdement insistants !)

Le Sud en 2003

        Le voyage en bus représente 1040 km, entre Ho Chi Minh Ville et Hue. Nous avons fait ce parcours avec un « open-ticket » qu’on achète dans diverses agences de voyage vietnamiennes. Le prix peut varier de l’une à l’autre, le service un peu aussi mais c’est toujours le même principe : un billet de bus acheté pour un grand parcours (on peut aller de Saigon à Hanoi) en s’arrêtant en divers endroits ; on peut aussi réserver l’hôtel, des excursions ou rien. Généralement, nous réservions l’hôtel pour la ville suivante et avons toujours été très satisfaits. Nous avions acheté notre billet aller chez Sinh Cafe pour les étapes suivantes :


-  Saigon – Da Lat : 320 km,
-  Da Lat – Na Tran : 140 km,
-  Nha Tran – Hoi An : 460 km,
-  Hoi An – Hue : 120 km ;
Pour le retour achat dans d’autres agences :
-  Hue – Da Lat : 730 km,
-  Da Lat – Saigon : 320 km.
(ces billets-là achetés dans d’autres agences).


        Généralement, les bus sont confortables et climatisés ; parfois des bouteilles d’eau sont offertes. Ils peuvent rouler jour et nuit avec des chauffeurs qui se relaient. Il y a bien sûr les arrêts pipi, boissons, magasins de souvenir ou d’artisanat, repas…
        La route entre Saigon et Da Lat est plutôt une belle route, on aperçoit des rivières, des ports de pêche, de l’ostréiculture, beaucoup de professions aquatiques. Mais aussi des champs cultivés, des animaux d’élevage. La circulation est moins folle qu’à Saigon sur les grands axes. Petit à petit, la montagne apparaît, on approche de Da Lat. Quelques belles côtes, des champs plus petits et des cultures plus variées, on est à Da Lat.
        Entre Da Lat et Nha Tran, c’est magnifique, on passe par le col Ngoan Muc (Belle Vue) d’où, en effet, la vue est magnifique ! Un arrêt du bus qui en vaut la peine car des personnes vendant des ananas frais coupés en morceaux, en sachet, accompagnés de leur petit cornet de piment (personnellement, je n’apprécie pas les fruits salés et pimentés !) mais ces ananas récemment cueillis sont un régal ! Puis on redescend et, avant Phan Ran, on aperçoit des tours chams. La route s’élargit un peu, devient plate : les maisons changent aussi, chacune entourée de son jardinet clos. Et on arrive à Na Tran, ville balnéaire naissante.
        De Nha Tran à Hoi An, la route est longue ! et belle. Un peu avant le col des Nages, les passagers du bus se tenaient debout tant la vue était splendide ! Une presqu’île aux plages de sable doré presque  entièrement entourée d’une eau émeraude puis bleu profond… Et voici la montée du Col des Nuages ; elle est telle que le chauffeur coupe la climatisation et on ouvre les vitres… Arrêt. Le col porte bien son nom : c’est très nuageux… Cette ancienne place-forte française pourrait être un bel endroit mais je l’ai trouvé un peu sinistre. La descente est très belle. Tout le long de la route ce ne sont que grands travaux (nous ne savions pas alors de quoi il s’agissait mais j’ai lu il a quelques temps que maintenant une tunnel passe sous le col des nuages. C’est le plus long tunnel d’Asie avec ses 70 km. Mais c’est aussi le long de cette route qu’on a vu de très belles meules de foin en forme de hutte. En fait, presque toutes celles qu’on a vues sont ainsi faites. On passe à Da Nang qui, elle aussi, est en chantier.
        Le Viet Nam semble être une ruche tant on voit tout le monde travailler ! La route devient plus monotone, c’es la fin d’après-midi, nous sommes à Hoi An. Arrivé bien plaisante pour nous !
        Hoi An – Hue : petit parcours avec arrêt à Marble Mountains : du marbre de diverses couleurs est extrait de trois montagnes, des statues sont sculptées, des plus petites aux plus grandes ! L’arrivée à Hue aussi sera particulière (et sympathique).
        Pour le parcours du retour, de Hue à Da Lat, une partie a été faites de nuit et ça, nous ne le referons pas. En conclusion, on voyage confortable et pas trop cher en bus. non seulement c’est fatigant mais en plus on ne profite pas des paysages ! On ne voit rien ! Certaines personnes disent que c’est une nuit d’hôtel d’économisée mais c’est tant d’images perdues !